A Monsieur IÏUARD,
Directeur du Mc'morial universel de l’industrie française,
des sciences et des arts.
JVtoNSIEUR,
Après quatre mois d’une grossesse, pénible sans
doute, Mr. PellissicVj votre collaborateur, vient d’ac-
coucher , enfin, d’un article sur mon Manuel de
ï Amateur d’Estampes. Sans la leçon de politesse qu’il
a bien voulu me donner, et dont il est juste qu’il
retire le premier fruit, j’aurais ajouté : et nascitur
ridiculus mus.
Il est convenable, Monsieur, que le public apprécie
le degré de confiance qu’il doit accorder à ce que
je viens de lire dans votre n°. 44, relativement à mon
ouvrage. Voyez mon prospectus, à la tête du premier
volume ; j’y ai montré, je pense, n’avoir aucune pré-
tention littéraire. Par cela seul, Mr. Pellissier, bril-
lant desavoir, de confiance surtout, de verve et de fa-
cilité , devait peut-être un peu d’indulgence à l’humble
septuagénaire, que la seule envie d’utiliser ses der-
niers momens a pu déterminer à prendre la plume ;
et , s’il ne m’a trouvé savant, correct ni poli, j’aurais
peut-être bien le droit de le trouver encore moins dé'
licat et généreux; mais passons.
Les premières lignes de la page 8 de mon prospec-
Directeur du Mc'morial universel de l’industrie française,
des sciences et des arts.
JVtoNSIEUR,
Après quatre mois d’une grossesse, pénible sans
doute, Mr. PellissicVj votre collaborateur, vient d’ac-
coucher , enfin, d’un article sur mon Manuel de
ï Amateur d’Estampes. Sans la leçon de politesse qu’il
a bien voulu me donner, et dont il est juste qu’il
retire le premier fruit, j’aurais ajouté : et nascitur
ridiculus mus.
Il est convenable, Monsieur, que le public apprécie
le degré de confiance qu’il doit accorder à ce que
je viens de lire dans votre n°. 44, relativement à mon
ouvrage. Voyez mon prospectus, à la tête du premier
volume ; j’y ai montré, je pense, n’avoir aucune pré-
tention littéraire. Par cela seul, Mr. Pellissier, bril-
lant desavoir, de confiance surtout, de verve et de fa-
cilité , devait peut-être un peu d’indulgence à l’humble
septuagénaire, que la seule envie d’utiliser ses der-
niers momens a pu déterminer à prendre la plume ;
et , s’il ne m’a trouvé savant, correct ni poli, j’aurais
peut-être bien le droit de le trouver encore moins dé'
licat et généreux; mais passons.
Les premières lignes de la page 8 de mon prospec-