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KAÜFFMATf.
K.
KAÜFFMAN (JMarie-Angélica), fille de Joseph
Kauffmcin, peintre de portraits, née en 1742,
à Coire, pays des Grisons, morte à Rome en
1807. D ouée de la figure la plus intéressante ,
du caractère le plus aimable et de tous les dons
de la nature, développés et embellis par l’édu-
cation la plus distinguée ; elle parlait avec une
rare perfection l’italien, le français, l’allemand
et l’anglais: pour le chant et la musique ins-
trumentale , elle pouvait lutter avec les plus
forts virtuoses. Elle faisait très-bien le portrait
à l’huile ; avant de le commencer, elle étudiait
soigneusement le maintien, l’habitude du corps
de la personne qu’elle avait à peindre. A son
premier voyage en Italie, elle se mit à traiter
l’histoire; ses compositions étaient ingénieuses,
aimables, son coloris harmonieux et frais, ses
figures sveltes : elle avait su reproduire la
beauté grecque dans ses femmes ; on a dit de
sa manière agréable de draper, que ses figures
marchaient sans déranger leurs vêtemens. Les
plus habiles graveurs de l’Europe se sont em-
pressés de lui rendre hommage et d’honorer
scs talens en multipliant ses chefs-d’œuvre ; et
notamment les Anglais , en raison du séjour
qu’elle a fait dans leur pays ; tels sont : Ryland,
KAÜFFMATf.
K.
KAÜFFMAN (JMarie-Angélica), fille de Joseph
Kauffmcin, peintre de portraits, née en 1742,
à Coire, pays des Grisons, morte à Rome en
1807. D ouée de la figure la plus intéressante ,
du caractère le plus aimable et de tous les dons
de la nature, développés et embellis par l’édu-
cation la plus distinguée ; elle parlait avec une
rare perfection l’italien, le français, l’allemand
et l’anglais: pour le chant et la musique ins-
trumentale , elle pouvait lutter avec les plus
forts virtuoses. Elle faisait très-bien le portrait
à l’huile ; avant de le commencer, elle étudiait
soigneusement le maintien, l’habitude du corps
de la personne qu’elle avait à peindre. A son
premier voyage en Italie, elle se mit à traiter
l’histoire; ses compositions étaient ingénieuses,
aimables, son coloris harmonieux et frais, ses
figures sveltes : elle avait su reproduire la
beauté grecque dans ses femmes ; on a dit de
sa manière agréable de draper, que ses figures
marchaient sans déranger leurs vêtemens. Les
plus habiles graveurs de l’Europe se sont em-
pressés de lui rendre hommage et d’honorer
scs talens en multipliant ses chefs-d’œuvre ; et
notamment les Anglais , en raison du séjour
qu’elle a fait dans leur pays ; tels sont : Ryland,