DUPLESSI-SERT AUX. y
profond le communiquant à scs doigts, fixait ces
memes formes sur le papier, avec une finesse,
une fierté de dessin qu’on croyait à peine pos-
sible, en même tems qu’on l’admirait. Il avait
dans la main cette sûreté de trait , cette
justesse de touche, qui donne la vie aux plus
petits objets, et le véritable caractère qu’ils
doivent avoir. La légèreté de sa pointe et le
tact qui la dirigeait, offrait toute la vérité de
la nature, réduite avec le charme et la per-
fection que l’optique peut offrir aux yeux,
dans la machine appelée Chambre obscure.
Bertaux fut nommé professeur de dessin à
l’Ecole Militaire en 1770; il occupa cette place
environ quatre années, et, certes, il était bien
là dans son véritable clément ! Il fut ensuite
capitaine des grenadiers aubataillonde la2>WZe
des Moulins pendant la révolution ; et enfin-,
soit par suite d’un goût inné , soit par d’autres
motifs, il est mort lieutenant de l’ex-quatrième
demi-brigade des vétérans, avec une pension
de 45o fr. Ces circonstances qui montrent la
pente de ses inclinations, l’aidèrent encore à
mettre dans ses ouvrages l’expression de ces
mêmes goûts qu’il tenait de la nature, et qui
se reproduisaient dans son air, ses habitudes
et sa démarche. Personne, avant lui, peut-
être , n’avait aussi bien caractérisé cette al-
profond le communiquant à scs doigts, fixait ces
memes formes sur le papier, avec une finesse,
une fierté de dessin qu’on croyait à peine pos-
sible, en même tems qu’on l’admirait. Il avait
dans la main cette sûreté de trait , cette
justesse de touche, qui donne la vie aux plus
petits objets, et le véritable caractère qu’ils
doivent avoir. La légèreté de sa pointe et le
tact qui la dirigeait, offrait toute la vérité de
la nature, réduite avec le charme et la per-
fection que l’optique peut offrir aux yeux,
dans la machine appelée Chambre obscure.
Bertaux fut nommé professeur de dessin à
l’Ecole Militaire en 1770; il occupa cette place
environ quatre années, et, certes, il était bien
là dans son véritable clément ! Il fut ensuite
capitaine des grenadiers aubataillonde la2>WZe
des Moulins pendant la révolution ; et enfin-,
soit par suite d’un goût inné , soit par d’autres
motifs, il est mort lieutenant de l’ex-quatrième
demi-brigade des vétérans, avec une pension
de 45o fr. Ces circonstances qui montrent la
pente de ses inclinations, l’aidèrent encore à
mettre dans ses ouvrages l’expression de ces
mêmes goûts qu’il tenait de la nature, et qui
se reproduisaient dans son air, ses habitudes
et sa démarche. Personne, avant lui, peut-
être , n’avait aussi bien caractérisé cette al-