MACHINE GALLET. . 2”I
lignes ondulées très-fines pour remplace!1 celles faites
à la main et qui indiquent les coupes dans les pleins.
Enfin, sur la demande de M. Urbain Massard,.
graveur, M. Gallet a trouvé, même, le moyen de tracer
jusqu’à des secondes tailles à l’imitation de la pointe
sèche ; et l’on en voit l’effet dans le portrait de l’ancien
ministre delà guerre Clarke, où il y a une seconde
mise dans une niche, au point de vue, et circulaire ;
et il a toujours satisfait aux différentes demandes qui
ont pu lui être faites par MM. les graveurs.
En terminant cet article, on reconnaît avec un sen-
timent pénible, que le hasard ou des circonstances
singulières déterminent souvent la dénomination des
choses ou de certains objets, contre toute raison, jus-
tice et vérité.
M. Conté j comme directeur de la commission, dis-
tribuait, dirigeait, surveillait les travaux , en déter-
minait les prix , en ordonnait le paiement. Rien ne
devait être fait que par ses ordres, et cela était juste.
Mais les artistes n’en ont pas moins mis leurs noms
aux ouvrages sortis de leurs mains ; et le directeur
n’a jamais eu l’idée, la prétention d’y substituer le
sien ! Par quelle fatalité se fait-il donc que M. Gallet
n’ait pas eu le même avantage que les autres coopéra-
teurs dans cette honorable entreprise ? Sa machine , à
coup sûr, valait bien un dessin? Comment se fait-il
que le mécanisme ingénieux dont il paraît être exclu-
sivement l’inventeur et dont il a enrichi la gravure,
porte le nom de celui qui n’aurait fait que l’ordonner?
De pareilles erreurs sont, très-souvent, la faute
lignes ondulées très-fines pour remplace!1 celles faites
à la main et qui indiquent les coupes dans les pleins.
Enfin, sur la demande de M. Urbain Massard,.
graveur, M. Gallet a trouvé, même, le moyen de tracer
jusqu’à des secondes tailles à l’imitation de la pointe
sèche ; et l’on en voit l’effet dans le portrait de l’ancien
ministre delà guerre Clarke, où il y a une seconde
mise dans une niche, au point de vue, et circulaire ;
et il a toujours satisfait aux différentes demandes qui
ont pu lui être faites par MM. les graveurs.
En terminant cet article, on reconnaît avec un sen-
timent pénible, que le hasard ou des circonstances
singulières déterminent souvent la dénomination des
choses ou de certains objets, contre toute raison, jus-
tice et vérité.
M. Conté j comme directeur de la commission, dis-
tribuait, dirigeait, surveillait les travaux , en déter-
minait les prix , en ordonnait le paiement. Rien ne
devait être fait que par ses ordres, et cela était juste.
Mais les artistes n’en ont pas moins mis leurs noms
aux ouvrages sortis de leurs mains ; et le directeur
n’a jamais eu l’idée, la prétention d’y substituer le
sien ! Par quelle fatalité se fait-il donc que M. Gallet
n’ait pas eu le même avantage que les autres coopéra-
teurs dans cette honorable entreprise ? Sa machine , à
coup sûr, valait bien un dessin? Comment se fait-il
que le mécanisme ingénieux dont il paraît être exclu-
sivement l’inventeur et dont il a enrichi la gravure,
porte le nom de celui qui n’aurait fait que l’ordonner?
De pareilles erreurs sont, très-souvent, la faute