MACHINE GALLET.
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seule du talent modeste qui, placé d’ailleurs en sous-
ordre , ne songe guère qu’à satisfaire et à réussir. Le
nouveau monde ne porte-t-il pas le nom d’Amérique,
lorsqu’il devrait être appelé Colombiade, puisqu’il est
avéré que JAspuce n’y a pris terre qu’après Colomb ?
Cependant si le narré que je viens de faire est
exact, et si j’étais l’inventeur de cette machine ; à pré-
sent que sa perfection est reconnue , et qu’elle est
d’un usage à-peu-près indispensable aux artistes •
j’exigerais qu’on fît graver sur chacun des ciels qu’elle
aurait à tracer, ce vers si connu de Virgile : Hos ego
'versiculos feci j tulit aller honores ! et jamais l’utile et
parfait instrument ne marcherait sans cette condition
remplie.
GRAVURE AU TOUR.
Le Manuel duTourneur, par M. Hamelin-Bergeron, tome n, p 4’9»
offre dans la planche 5i de son allas, diverses figures tracées sur le cuivre
même, à l’aide du tour à guillocher et de la machine carrée. Cet
objet semblant avoir quelque trait à la gravure , on m’avait engagé
d’en faire un article dans un ouvrage qui lui est consacré. Après y
avoir bien réfléchi, je me borne à dire que les remarques que j aurais
à faire sur ce produit du tour, et les comparaisons qu’il me faudrait
faire pour les justifier, ressembleraient peut-être à l’envie de blâmer,
lorsque l’intelligence et l’adresse du tourneur ne méritent que des
éloges; il aura bien reconnu, lui-même, que son procédé ne pouvait
lui faire obtenir aucun effet pittoresque, et que le sentiment de l’artiste
qui doit animer les productions de la gravure, ne saurait jamais être
suppléé par le travail le plus difficile et le mécanisme le plus ingénieux
que le tour puisse employer pour ses ouvrages.
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seule du talent modeste qui, placé d’ailleurs en sous-
ordre , ne songe guère qu’à satisfaire et à réussir. Le
nouveau monde ne porte-t-il pas le nom d’Amérique,
lorsqu’il devrait être appelé Colombiade, puisqu’il est
avéré que JAspuce n’y a pris terre qu’après Colomb ?
Cependant si le narré que je viens de faire est
exact, et si j’étais l’inventeur de cette machine ; à pré-
sent que sa perfection est reconnue , et qu’elle est
d’un usage à-peu-près indispensable aux artistes •
j’exigerais qu’on fît graver sur chacun des ciels qu’elle
aurait à tracer, ce vers si connu de Virgile : Hos ego
'versiculos feci j tulit aller honores ! et jamais l’utile et
parfait instrument ne marcherait sans cette condition
remplie.
GRAVURE AU TOUR.
Le Manuel duTourneur, par M. Hamelin-Bergeron, tome n, p 4’9»
offre dans la planche 5i de son allas, diverses figures tracées sur le cuivre
même, à l’aide du tour à guillocher et de la machine carrée. Cet
objet semblant avoir quelque trait à la gravure , on m’avait engagé
d’en faire un article dans un ouvrage qui lui est consacré. Après y
avoir bien réfléchi, je me borne à dire que les remarques que j aurais
à faire sur ce produit du tour, et les comparaisons qu’il me faudrait
faire pour les justifier, ressembleraient peut-être à l’envie de blâmer,
lorsque l’intelligence et l’adresse du tourneur ne méritent que des
éloges; il aura bien reconnu, lui-même, que son procédé ne pouvait
lui faire obtenir aucun effet pittoresque, et que le sentiment de l’artiste
qui doit animer les productions de la gravure, ne saurait jamais être
suppléé par le travail le plus difficile et le mécanisme le plus ingénieux
que le tour puisse employer pour ses ouvrages.