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Lefebvre, Gustave
Recueil des inscriptions grecques-chrétiennes d'Égypte — Kairo, 1907

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https://doi.org/10.11588/diglit.13#0047
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INTRODUCTION. XXXIX

xaTowo/Tty pour xartixeiTM (nos 623 et 624); une dizaine de fois ?/ pour s (?/T6tW = ST«i>, n° 254;
>/T>7 = eT)7, n" 636; rixoeifiridr] = èxot[tri8r}, n° 194, etc.).

Les trois cas qui suivent sont isolés : TliTpwvia,, sans doute pour nsTpcofia, n° 54 1 ; fiovo%t)
pour fiovayri, n° 462; (xovco^ôs pour \xovayos, n° 471.

De même les trois cas, où il s'agit, cette fois, de diphtongues : xa.-va.xnsi pour xa/râxsnou
(n° 222); oixoiftsOrr pour èxoifx.7idrj (n° 656); sxtous pour sjctÔs (n° 664).

2° Consonnes. Les muettes sont fréquemment confondues; mais si elles permutent d'une façon
anormale, il faut remarquer cependant que ce phénomène n'a lieu qu'entre muettes du même
ordre : ainsi, n remplace <p (une demi-douzaine de cas, -craw®/ et ■ma,\xsvwB, par exemple,
nos 23, 24, 566, etc.), et réciproquement <p remplace n (trois ou quatre cas, exemple <t>ocrlov-
fxiov, n° 130), voilà pour les labiales. Quant aux gutturales, nous rencontrons une demi-dou-
zaine d'exemples de y pour x (ainsi, èyvp-vQv = ixoi^xiidij, nos 83, 141, etc.), et une fois x pour
£ ((Tvvxwpvaov = auyywprjoov M, n° 636). C'est surtout entre dentales que Yapophonie se produit :
on trouve une dizaine de fois S remplaçant t (exemple èSûv = è-réSv, n° 306, etc.) et, par contre,
une douzaine de fois t remplaçant S (exemple tovXos = SovXos, n° 351, etc.); dans deux ou trois
cas enfin t remplaçant 6 (exemple 3-«t, n° 102; rèXrjfia,, n° 237 ; àyovrôs, n° 664, etc.). —
Signalons, dans le même ordre d'idées, la permutation, dans deux cas, de tx et de '( : Zepomtecv,
au n° 780, et Sa^apias, au n° 194. —■ Le phénomène le plus intéressant est peut-être la
chute de s final devant S ou a initiaux, dans des cas comme ttj SovXtj <tom pour tris SovXris crov
(n° 85), et la chute de v final devant a initial, avec redoublement de er, comme au n° 234, toi»
SovXoacrov pour tov SovXôv crov M.

III. Morphologie. — i° Déclinaison. Je n'ai rien à dire sur la déclinaison; la chute assez fré-
quente de la consonne finale au génitif et à l'accusatif singulier, comme aussi à l'accusatif pluriel'3'
me paraît être une pure erreur matérielle, dont la responsabilité incombe au graveur; de même,
quelques ce barbarismes », comme ■zsa.aas pour -sacn/s (n° 656), peuvent être également des lapsus.

•2° Noms de nombre. Les formes ioniennes des nombres cardinaux sont assez fréquentes :
tiaaepss (n° 249), Tso-ospâxovTa. (n° 257), etc. On notera, au n° 808, la forme aapàxovia,,
pour jscraapixovva, et qu'on peut rapprocher du grec moderne ua.p0.vra. Quant aux nombres
ordinaux, on remarquera l'emploi presque exclusif de la construction sis xai sixoulos, de
préférence à la construction ■aptUros xcd sixoulos : cf. nos 63, 68, etc. Au n° 255, on trouve
wéfx.7r7)/ Ssxà/n; au lieu de tsk\xi{lri xal SexiTij-

3° Le Verbe H L'augment est parfois omis : àvomavôi = à,veTca,v8(rf), n° 662; àva^œpy]6j)v
= * avsyoopvQiiv = àvsyjxipvua, n° 628, etc. Au n°628, dans è<pikovixhaovoi, l'augment n'a pas
de raison d'être. On rencontre quelques formes barbares où actif et passif ont été confondus :
* a.v (sjxwpwdyv pour àv(s)ywpvua (n° 6'28),*sxoifxydriusvW pour sxoiiAy8rj(Ti° 635), *sysyovsfxnv

On noiera que l'accommodation de la muette el de la liquide n'a pas été faite.
!1) lovXoaaoM ne forme pour ainsi dire qu'un mol.

<!) Par exemple n* 174 (ti)v i^X'K")) , n° 691 (tis) eiXoyla{s), etc. «
!'> Je laisse de côté les phénomènes de chute de finales, de confusion de voyelles à l'augment, etc., qui relèvent de la pho-
nétique ou bien sonl des erreurs matérielles.

(s) Cette forme annonce la forme xoipjOijKs du jjrec moderne.
 
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