les vases ; ses entreprises amoureuses y figurent quelquefois. On trouvera?
au chapitre de Bacchus, Jupiter etSémélé, et au chapitre d'Hercule
Jupiter et Alcmène.
Toutefois, malgré la rareté extrême des sujets dans lesquels on
pourrait, avec plus ou moins de probabilité , reconnaître Jupiter jeune,
nous pouvons offrir à nos lecteurs, pour ouvrir la série des repré-
sentations de Jupiter, une peinture qui, jusqu'à ce jour, selon nous,
n'a point été appréciée à sa juste valeur (i).
PLANCHE XII.
La peinture de notre planche XII est prise d'une hydrie ( f. 89 ) ■
à figures jaunes et blanches de fabrique apulienne. Ce vase, publié
dans le recueil de M. Dubois Maisonneuve (2), fait partie du musée
royal du Louvre.
Au centre de la composition qui y est figurée est un édicule
d'ordre ionique, surmonté de trois antéfixes peintes, mi-parties de
jaune et de blanc; les colonnes qui soutiennent 1 édifice sont également
de couleur blanche: deux étoiles paraissent entre les antéfixes. Sous cet
édicule est assis un vieillard chauve et barbu , revêtu d'un manteau
qui ne couvre que la partie inférieure de son corps; une couronne
de myrte entoure sa tête; dans ses mains sont une lyre et le plectrum.
A droite, un éphèbe nu, ayant la chlamyde rejetée sur l'épaule gauche,
tourne ses regards vers le vieillard, et tient dans sa main droite une
large bandelette; une couroiyie de chêne le distingue. A gauche, en
(1) Il est inutile, je pense, de réfuter
l'explication donnée à une peinture ( Bull,
de rinst. arch., 1829, p. 109), qui offre trois
femmes, dans lesquelles on a voulu recon-
naître les nourrices de Jupiter; c'est une
composition analogue au vase publié par
M. Millingen, Phases grecs, pl. LX.
(2) Introduction a l'étude des vases,
pl. XXXIX.
au chapitre de Bacchus, Jupiter etSémélé, et au chapitre d'Hercule
Jupiter et Alcmène.
Toutefois, malgré la rareté extrême des sujets dans lesquels on
pourrait, avec plus ou moins de probabilité , reconnaître Jupiter jeune,
nous pouvons offrir à nos lecteurs, pour ouvrir la série des repré-
sentations de Jupiter, une peinture qui, jusqu'à ce jour, selon nous,
n'a point été appréciée à sa juste valeur (i).
PLANCHE XII.
La peinture de notre planche XII est prise d'une hydrie ( f. 89 ) ■
à figures jaunes et blanches de fabrique apulienne. Ce vase, publié
dans le recueil de M. Dubois Maisonneuve (2), fait partie du musée
royal du Louvre.
Au centre de la composition qui y est figurée est un édicule
d'ordre ionique, surmonté de trois antéfixes peintes, mi-parties de
jaune et de blanc; les colonnes qui soutiennent 1 édifice sont également
de couleur blanche: deux étoiles paraissent entre les antéfixes. Sous cet
édicule est assis un vieillard chauve et barbu , revêtu d'un manteau
qui ne couvre que la partie inférieure de son corps; une couronne
de myrte entoure sa tête; dans ses mains sont une lyre et le plectrum.
A droite, un éphèbe nu, ayant la chlamyde rejetée sur l'épaule gauche,
tourne ses regards vers le vieillard, et tient dans sa main droite une
large bandelette; une couroiyie de chêne le distingue. A gauche, en
(1) Il est inutile, je pense, de réfuter
l'explication donnée à une peinture ( Bull,
de rinst. arch., 1829, p. 109), qui offre trois
femmes, dans lesquelles on a voulu recon-
naître les nourrices de Jupiter; c'est une
composition analogue au vase publié par
M. Millingen, Phases grecs, pl. LX.
(2) Introduction a l'étude des vases,
pl. XXXIX.