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Le Roy, David
Les ruines des plus beaux monuments de la Grèce — Paris, 1758 [Cicognara, 2705]

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https://doi.org/10.11588/diglit.1641#0008
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viij PRÉFACE.
Si j'ai jugé important de considérer les Monuments de la Grèce
sous les deux points de vue que j'ai exposés ci-dessus , j'ai cru qu'il ne
seroit pas inutile d'indiquer, dans un Discours placé à la tête de la première
Partie , dans quel temps les Grecs ont commencé à s'appliquer à l'Ar-
chitecture , l'état où elle étoit alors en Egypte, l'ordre & la succession
des principales découvertes qu'ils ont fait dans cet Art, ce que les Ro-
mains ont imité de leurs Ordres & de la forme de leurs Temples, ainsi
que l'époque du changement de la forme de ces especes d'Edifices à celle
que nous sùivons dans les nôtres. Enfin, il ne m'a pas paru moins néces-
saire, afin de faire connoître, d'une manière précise, le degré d'utilité dont
peut être la connoissance des Monuments de la Grèce dans l'Architec-
ture , de discuter dans un Discours placé à la tête de la sécondé Partie, '
quelle eslla nature des principes de cet Art, ceux auxquels nous devons
nous conformer, & ceux dont les divers Peuples peuvent s'écarter quel-
quefois, en les soumettant à leurs usages, aux matériaux qu'ils ppssedent,
au climat des lieux qu'ils habitent, à leur puisfance & à leurs mœurs.
Tel est le plan général & la dislributîon de cet Ouvrage : j'espere
que le Public le verra avec indulgence , en considérant que j'ai envisagé
les Monuments qu'il contient sous différentes faces , qui exigent des re--
cherches dénature très-disférentes. Au reste, quoique je me sois occupé
depuis près de six ans que j'ai formé le desTein d'aller en Grèce, de la
lecfure des Auteurs anciens, qui ont écrit sur ces Monuments, &. dont
je m'étois muni avant de partir de Rome, je n'ai pas cru devoir m'en
fier à moi seul sur l'explication de plusieurs passages difficiles dans les-
quels de Savants modernes m'ont paru s'être mépris ; j'ai consulté sur
quelques-uns, que l'on trouvera sans doute les plus exacts, M. Falconet,
Dofteur en Médecine , de l'Académie des Inscriptions, & très-célebre
par son profond savoir.
Je ne dois pas oublier de rendre juslice à M. le Bas, Graveur
du Cabinet du Roi, Membre de l'Académie Royale , connu par
plusieurs beaux Ouvrages qu'il a publiés ; j'ai cru devoir confier à cet
habile Artisle toutes mes Vues à graver, & j'espere que le Public me saura
gré de l'avoir fait, en voyant tous les soins qu'il a pris pour le satisfaire.


DISCOURS
 
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