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Mauduit, Antoine François
Découvertes dans la Troade (Band 2): Réponses de l'auteur des découvertes dans la Troade aux observations critiques — Paris, London, 1841

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https://doi.org/10.11588/diglit.9445#0235
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( 327 )

niais qui, beaucoup plus rare, encore que îie l'était l'alliage
naturel que je viens de désigner, était réservée pour la con-
fection d'outils et d'instruments servant à des usages fort
restreints. C'est de cette matière qu'étaient faites certaines
des pièces qui composaient ce qu'on appelait le jeu d'Ulysse,
et je persiste à croire que les outils et instruments pour
lesquels on en faisait usage , devaient être employés plus
particulièrement par les artistes et artisans de cette époque,
pour la ciselure des métaux, et, sans doute, aussi pour la
taille des pierres.

a J'ai l'honneur, etc.......»

dit; mais il substitue au cuivre noir !;i fonte de fer. Or, je ne crois pas que
les laboureurs contemporains de Priam eussent pu être dans l'obligation
de renouveler les socs de leurs charrues tous les cinq ans, s'ils eussent
été de fonte; mais ce que je connais de la nature du cuivre noir me fait
concevoir parfaitement que, si les instruments aratoires de ce temps
étaient faits de cette matière, ou étaient simplement armés de cette ma-
tière, comme je le pense, ils ne pouvaient être d'un plus long usage.

.le ferai encore remarquer, pendant que j'y suis, que les expressions
du poète, propres, comme elles la sont, à nous faire admettre qu'on
pouvait prendre assez facilement plus ou moins de parties de cette masse
de sideros, selon les besoins que l'on pouvait en avoir dans ce cours de
cinq années, ne disposent point à croire que ce pût être du fer. Il est, au
contraire, fort admissible que ce pût être une espèce quelconque de. cuivre;
car si, en effet, cette masse était de cuivre, il suffisait de la faire fondre
lorsqu'on voulait en distraire une partie plus ou moins considérable ; or
cette opération, pour ce qui est du cuivre, n'offre aucune grande difficulté.
 
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