( 35 )
la fois très-fusible et susceptible d'une durée presque éternelle.
C'est ainsi que le bronze a pu être trouvé ; mais on peut
bien concevoir qu'il a dû s'écouler à peu près autant de
temps pour parvenir à composer cette matière au point d'en
pouvoir faire, d'un seul jet, des statues de la proportion de
celles que Pausanias a décrites, que pour amener le fer,
qu'on ne crut d'abord bon qu'à faire des socs de charrue,
des enclumes, des masses et peut-être des haches, au point
d'en pouvoir faire des armes aussi supérieures à celles de
bronze que, pour cet usage et beaucoup d'autres, le bronze
s'est montré supérieur au cuivre.
cr M. Mauduit, continue M. Rochette, n'a pas été plus
heureux dans le choix de son second exemple ; il cite, d'après
Pausanias, une ancienne statue de Jupiter, ouvrage de Léar-
que , qui était placée dans le temple de Vénus Aréa, à Sparte ;
et, sur ce qu'il est dit que cette statue était la plus ancienne
que l'on connût dans le inétal où elle était faite, notre auteur
en conclut qu'elle était de cuivre et non de bronze.....» P. 335.
C'est ici que M. Rochette m'attribue de nouveau tout autre
chose que ce qui m'appartient. Ce n'est pas sur ce qu'il est dit
que cette statue était la plus ancienne que l'on connût
que j'ai conjecturé qu'elle pouvait être de cuivre, mais bien
sur ce que Pausanias rapporte de la manière dont elle avait
été fabriquée(i) ; sur ce qu'elle n'avait point été fondue, du
(i) « Nous avons tout lieu de croire, ai-je dit, d'après la description
que Pausanias en a faite, que la statue de Jupiter qu'on voyait dans le
temple de Vénus Aréa, à Sparte, était de cuivre. » Il me semble que cela
est clair. (Voir p. 92, note 2.)
5.
la fois très-fusible et susceptible d'une durée presque éternelle.
C'est ainsi que le bronze a pu être trouvé ; mais on peut
bien concevoir qu'il a dû s'écouler à peu près autant de
temps pour parvenir à composer cette matière au point d'en
pouvoir faire, d'un seul jet, des statues de la proportion de
celles que Pausanias a décrites, que pour amener le fer,
qu'on ne crut d'abord bon qu'à faire des socs de charrue,
des enclumes, des masses et peut-être des haches, au point
d'en pouvoir faire des armes aussi supérieures à celles de
bronze que, pour cet usage et beaucoup d'autres, le bronze
s'est montré supérieur au cuivre.
cr M. Mauduit, continue M. Rochette, n'a pas été plus
heureux dans le choix de son second exemple ; il cite, d'après
Pausanias, une ancienne statue de Jupiter, ouvrage de Léar-
que , qui était placée dans le temple de Vénus Aréa, à Sparte ;
et, sur ce qu'il est dit que cette statue était la plus ancienne
que l'on connût dans le inétal où elle était faite, notre auteur
en conclut qu'elle était de cuivre et non de bronze.....» P. 335.
C'est ici que M. Rochette m'attribue de nouveau tout autre
chose que ce qui m'appartient. Ce n'est pas sur ce qu'il est dit
que cette statue était la plus ancienne que l'on connût
que j'ai conjecturé qu'elle pouvait être de cuivre, mais bien
sur ce que Pausanias rapporte de la manière dont elle avait
été fabriquée(i) ; sur ce qu'elle n'avait point été fondue, du
(i) « Nous avons tout lieu de croire, ai-je dit, d'après la description
que Pausanias en a faite, que la statue de Jupiter qu'on voyait dans le
temple de Vénus Aréa, à Sparte, était de cuivre. » Il me semble que cela
est clair. (Voir p. 92, note 2.)
5.