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Berchem, Max van: Une mosquée du temps des Fatimites au Caire: notice sur le Gâmi' el Goyûshi
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.11322#0630
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Seul, M. le professeur Mehren en fait mention dans un travail
fort intéressant sur les inscriptions du Caire; après avoir décrit
rapidement la mosquée, il ajoute : «Au dessus du portail d'entrée
se trouve une inscription en caractères anciens, d'après mon juge-
ment appartenant au temps des Fatimites, qu'il m'a été impossible
de déchiffrer complètement à cause du soleil brûlant et d'un vent
impétueux qui m'aveuglait.»1
L'inscription couvre une plaque de marbre de deux mètres de
longueur et de 40 ou 50 centimètres de hauteur, engagée dans la
muraille à quelques mètres au-dessus du seuil de la porte. Elle se
compose de cinq lignes d'un beau caractère coufique de l'époque
des Fatimites; en voici le texte et la traduction (voir la photo-
graphie, pl. I) :
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Jl L_3 ùf j'^ CJ.v*^^ ^ ^ Olji-= {j^a^V^A
<Cjjis Jilj _jil ° J>^J ij"^ ^ ^ Oj2C jjvla^U ô\ci tj;^^
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Coran, lxxii, 18 etix, 109. — «Cette chapelle bénie a été éle-
vée par le serviteur de notre seigneur et maître l'imam Mostansir
billah, prince des croyants (que les bénédictions et la protection
divines reposent sur lui, sur ses pères les imâm purs et sur ses
nobles enfants jusqu'au jour du jugement), par le très noble sei-
gneur, général en chef des armées, glaive de l'islam et protecteur
de l'imâm, garant des magistrats musulmans et guide des apôtres
1. Revue des monuments funéraires du Kerafat, dans le Bulletin de Vacad. imper, des
sciences de Saint-Pétersbotirg, t. XVI, p. 494; publié à part en danois.
Seul, M. le professeur Mehren en fait mention dans un travail
fort intéressant sur les inscriptions du Caire; après avoir décrit
rapidement la mosquée, il ajoute : «Au dessus du portail d'entrée
se trouve une inscription en caractères anciens, d'après mon juge-
ment appartenant au temps des Fatimites, qu'il m'a été impossible
de déchiffrer complètement à cause du soleil brûlant et d'un vent
impétueux qui m'aveuglait.»1
L'inscription couvre une plaque de marbre de deux mètres de
longueur et de 40 ou 50 centimètres de hauteur, engagée dans la
muraille à quelques mètres au-dessus du seuil de la porte. Elle se
compose de cinq lignes d'un beau caractère coufique de l'époque
des Fatimites; en voici le texte et la traduction (voir la photo-
graphie, pl. I) :
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Coran, lxxii, 18 etix, 109. — «Cette chapelle bénie a été éle-
vée par le serviteur de notre seigneur et maître l'imam Mostansir
billah, prince des croyants (que les bénédictions et la protection
divines reposent sur lui, sur ses pères les imâm purs et sur ses
nobles enfants jusqu'au jour du jugement), par le très noble sei-
gneur, général en chef des armées, glaive de l'islam et protecteur
de l'imâm, garant des magistrats musulmans et guide des apôtres
1. Revue des monuments funéraires du Kerafat, dans le Bulletin de Vacad. imper, des
sciences de Saint-Pétersbotirg, t. XVI, p. 494; publié à part en danois.