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ÉTAGE SUPÉRIEUR.
142. Autres formes de vases. — (a) A
nodi.—(b) A incensiere.—(c) A colonnette.—
(d) Amphora.—(e) A calice.—(f) Urna. —
(g) Rhyton.—(h) Lacrimatoio. — (i) Pro-
coüs. — (k) Proefericulum. — (1) Canlha-
rus.— (m, n, o) Paterae. Tous les autres
sont des balsamarii.
Î43. Ehytons ou verres à boire de forme
bizarre. (Nola et Basilicata.)
144. Olla. Au milieu de deux femmes :
gymnasiarque couronné: nom grec filades.
145. Revers du même vase. Hercule
délivrant Déjanire du Centaure Nessus ;
noms en grec. (Nola.)
DES
"dapyrus
Dans l’antiquité on trouvait le papyrus (cyperus papyraceus) sur les bords du Nil et des canaux de
l’Égypte. La plante est composée d’une tige sans feuilles et couronnée d’un pompon fleuri. Elle se trouve
encore aujourd'hui en Syrie et près du fleuve Anape à Syracuse. On fît du papyrus une espèce de papier
jaunâtre en aplatissant la tige et en collant les morceaux, au nombre d’une vingtaine habituellement, les
uns aux autres avec le suc de la même.plante. Les manuscrits s’appelaient volumina. On n’écrivait que sur
un seul côté et on les roulait ensuite autour d’un morceau de bois.
Les papyrus du Musée de Naples furent trouvés au mois de Janvier en 1752 dans une maison de cam-
pagne à Herculanum, à une centaine de pieds sous terre, dans le jardin du Couvent de Sant’Agostino à Ré-
sina. C’est dans cette maison que l’on trouva également le Mercure au repos, le Faune ivre, les deux
Discoboles, le Faune dormant, et les bustes de Platon, de Sénèque, de Scipion l’Africain, d’Hépicure, de
Démosthènes, d’Hermarque et de Zénon (y. sal. des sculpt. en br.) Les murs de cette maison étaient garnis
d’armoires contenant, environ, trois milles papyrus carbonisés, des plumes, et des encriers.
Lors de la découverte on les prit pour du charbon de bois et la maison fut nommée „ Casadel Car-
bonaro “ la maison du charbonnier ” et ce ne fut que longtemps après qu'on découvrit que ces morceaux
étaient des tiésors de littérature. De ces trois milles papyrus, mille huit cents seulement purent être con-
servés, les autres furent détruits dans les premiers essais qu’on fit pour les utiliser. On éprouva d’abord une
grande peine à les lire; mais grâce à la découverte du célèbre abbé A. Piaggi, on a trouvé le moyen de
les dérouler, en les fixant sur une membrane trasparente. Avec de la patience les experts pourront découvrir
dans ce trésor d’érudition des manuscrits d’une grande valeur. Chaque papyrus avec ses feuilles collées et
réunies présente une longueur de 7U pieds, sur un pied environ de hauteur, ce qui équivaut à cent pages
d’un volume ordinaire.
On a déjà déroulé huit cent de ces papyrus. Ceux publiés appartiennent à Hépicurus, à Polystratus, à
Philodémus. Ils traitent de la musique—de la vie—des moeurs—des vices—de la rhétorique D’autres papyrus
sont incertains.
146. Fac-similé d’un papyrus en écriture
grecque de Philodémus. Il traite de la li-
berté de parler, de son utilité et des diver-
ses manières de corriger les vices des hom-
mes. (Herculanum.)
ÉTAGE SUPÉRIEUR.
142. Autres formes de vases. — (a) A
nodi.—(b) A incensiere.—(c) A colonnette.—
(d) Amphora.—(e) A calice.—(f) Urna. —
(g) Rhyton.—(h) Lacrimatoio. — (i) Pro-
coüs. — (k) Proefericulum. — (1) Canlha-
rus.— (m, n, o) Paterae. Tous les autres
sont des balsamarii.
Î43. Ehytons ou verres à boire de forme
bizarre. (Nola et Basilicata.)
144. Olla. Au milieu de deux femmes :
gymnasiarque couronné: nom grec filades.
145. Revers du même vase. Hercule
délivrant Déjanire du Centaure Nessus ;
noms en grec. (Nola.)
DES
"dapyrus
Dans l’antiquité on trouvait le papyrus (cyperus papyraceus) sur les bords du Nil et des canaux de
l’Égypte. La plante est composée d’une tige sans feuilles et couronnée d’un pompon fleuri. Elle se trouve
encore aujourd'hui en Syrie et près du fleuve Anape à Syracuse. On fît du papyrus une espèce de papier
jaunâtre en aplatissant la tige et en collant les morceaux, au nombre d’une vingtaine habituellement, les
uns aux autres avec le suc de la même.plante. Les manuscrits s’appelaient volumina. On n’écrivait que sur
un seul côté et on les roulait ensuite autour d’un morceau de bois.
Les papyrus du Musée de Naples furent trouvés au mois de Janvier en 1752 dans une maison de cam-
pagne à Herculanum, à une centaine de pieds sous terre, dans le jardin du Couvent de Sant’Agostino à Ré-
sina. C’est dans cette maison que l’on trouva également le Mercure au repos, le Faune ivre, les deux
Discoboles, le Faune dormant, et les bustes de Platon, de Sénèque, de Scipion l’Africain, d’Hépicure, de
Démosthènes, d’Hermarque et de Zénon (y. sal. des sculpt. en br.) Les murs de cette maison étaient garnis
d’armoires contenant, environ, trois milles papyrus carbonisés, des plumes, et des encriers.
Lors de la découverte on les prit pour du charbon de bois et la maison fut nommée „ Casadel Car-
bonaro “ la maison du charbonnier ” et ce ne fut que longtemps après qu'on découvrit que ces morceaux
étaient des tiésors de littérature. De ces trois milles papyrus, mille huit cents seulement purent être con-
servés, les autres furent détruits dans les premiers essais qu’on fit pour les utiliser. On éprouva d’abord une
grande peine à les lire; mais grâce à la découverte du célèbre abbé A. Piaggi, on a trouvé le moyen de
les dérouler, en les fixant sur une membrane trasparente. Avec de la patience les experts pourront découvrir
dans ce trésor d’érudition des manuscrits d’une grande valeur. Chaque papyrus avec ses feuilles collées et
réunies présente une longueur de 7U pieds, sur un pied environ de hauteur, ce qui équivaut à cent pages
d’un volume ordinaire.
On a déjà déroulé huit cent de ces papyrus. Ceux publiés appartiennent à Hépicurus, à Polystratus, à
Philodémus. Ils traitent de la musique—de la vie—des moeurs—des vices—de la rhétorique D’autres papyrus
sont incertains.
146. Fac-similé d’un papyrus en écriture
grecque de Philodémus. Il traite de la li-
berté de parler, de son utilité et des diver-
ses manières de corriger les vices des hom-
mes. (Herculanum.)