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https://doi.org/10.11588/diglit.28304#0162
152
CORRESPONDANCE
1785
plus heureux cetre fois. Ajoutez-lui qu’au reste on ne donne
pas des tableaux pour faire travailler, et que je suis surpris
qu’il en demande quand on ne voit rien de lui au Salon.
O1 1198*, (4). p- 5°3-
610. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 décembre 1785.
Vous sçavés, Mr, que j’ai destiné, il y a du temps, le logement
de feu M. Taraval à M. Berthélemy ; quelques raisons particu-
lières m’avoient empêché d’effectuer jusqu’à ce moment cette
destination. J’ai pensé ne devoir pas tarder plus longtemps à le
faire. Ainsi, je vous annonce que je dispose de ce logement en
faveur de M. Berthélemy qui pourra s’y installer aussitôt que
les délais ordinaires pour l’évacuation de ces logemens par les
ayans causes du concessionnaire décédé seront expirés.
Vous m’avés à la vérité proposé un arrangement au moyen
duquel M. Régnault jouiroit de ce logement jusqu’à la confec-
tion de son grand tableau pour lequel il est embarrassé, n’ayant
qu’un emplacement d’emprunt. Si pour cela il n’étoit ques-
tion que de quelques mois, je l’aurois adopté; mais il m’a
paru que ce seroit retarder excessivement l’effet de la grâce
que j’accorde à M. Berthélemy et que je sçais que des circon-
stances particulières lui rend extrêmement importante ; si
M. Régnault étoit privé de l’emplacement qu’on luy prête, je
verrais à y pourvoir d’une autre manière.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
O1 1143*, p. 267, copie.
611. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 décembre 1785.
La mort de M. Taraval, Mr, exigeant que je le remplace
sans attendre plus longtemps à la manufacture royale des
Gobelins, j’ai pensé que l’âge de M. Belle, ses grâces à l’Aca-
démie et ses connoissances que son séjour à cette manufac-
CORRESPONDANCE
1785
plus heureux cetre fois. Ajoutez-lui qu’au reste on ne donne
pas des tableaux pour faire travailler, et que je suis surpris
qu’il en demande quand on ne voit rien de lui au Salon.
O1 1198*, (4). p- 5°3-
610. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 décembre 1785.
Vous sçavés, Mr, que j’ai destiné, il y a du temps, le logement
de feu M. Taraval à M. Berthélemy ; quelques raisons particu-
lières m’avoient empêché d’effectuer jusqu’à ce moment cette
destination. J’ai pensé ne devoir pas tarder plus longtemps à le
faire. Ainsi, je vous annonce que je dispose de ce logement en
faveur de M. Berthélemy qui pourra s’y installer aussitôt que
les délais ordinaires pour l’évacuation de ces logemens par les
ayans causes du concessionnaire décédé seront expirés.
Vous m’avés à la vérité proposé un arrangement au moyen
duquel M. Régnault jouiroit de ce logement jusqu’à la confec-
tion de son grand tableau pour lequel il est embarrassé, n’ayant
qu’un emplacement d’emprunt. Si pour cela il n’étoit ques-
tion que de quelques mois, je l’aurois adopté; mais il m’a
paru que ce seroit retarder excessivement l’effet de la grâce
que j’accorde à M. Berthélemy et que je sçais que des circon-
stances particulières lui rend extrêmement importante ; si
M. Régnault étoit privé de l’emplacement qu’on luy prête, je
verrais à y pourvoir d’une autre manière.
J’ai l’honneur d’être, etc.
D’Angiviller.
O1 1143*, p. 267, copie.
611. — D’Angiviller a Pierre
Du 22 décembre 1785.
La mort de M. Taraval, Mr, exigeant que je le remplace
sans attendre plus longtemps à la manufacture royale des
Gobelins, j’ai pensé que l’âge de M. Belle, ses grâces à l’Aca-
démie et ses connoissances que son séjour à cette manufac-