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https://doi.org/10.11588/diglit.28304#0163
DE M. PIERRE
153
1785
ture lui ont donné occasion d’acquérir dans ses procédés et sa
manutention ne me permettoient pas de choisir un autre que
lui pour remplacer M. Taraval dans sa place de sur-inspecteur.
Je ne tarde donc pas davantage à vous faire part que j’ai
nommé M. Belle sur-inspecteur des Gobelins, et je lui fais
part en ce moment même de cette nomination.
Et comme il devient nécessaire de remplacer M. Belle par
un sujet qui, en même temps qu’il aura de grands talens pour
la peinture, puisse étudier les procédés et la régie de la manu-
facture, j’ai pensé ne pouvoir faire un choix plus favorable
que de M. Peyron qui m’a paru réunir à ces talens l’activité et
les qualités propres à se mettre promptement au fait de tous
ces détails. Je lui marque au surplus que ses nouvelles fonc-
tions exigeront qu’il réside à la manufacture où je lui ai assi-
gné un logement et atelier commodes, et que je désire qu’il
s’y installe le plus tôt qu’il se pourra. J’écris aussi à M. Bré-
bion qu’il fasse mettre les lieux en état. Vous pouvés annon-
cer, aussitôt que vous le jugerés à propos, et le plus tôt sera le
mieux, à la manufacture ce double choix, et y faire reconnoître
MM. Belle et Peyron par les entrepreneurs et autres en leurs
nouvelles qualités. Je compte d’ailleurs que vous me ferés un
plaisir de donnera M. Peyron les instructions nécessaires pour
lui aplanir sa nouvelle carrière.
D’Angiviller.
O1 1143*, p. 263, copie.
612. — D’Angiviller a Pierre
A Versailles, le 29 décembre 1785.
Je suis de votre avis, Mr, sur le temps de la remise des
ouvrages destinés pour l’exposition de 1787 ; le terme du
commencement de juillet 1787, éloigné de 18 mois du
moment actuel doit suffire assurément pour le plus compliqué
de ces ouvrages. Vous pouvez [donc dire aux artistes qui en
sont chargés, que, sur ce que vous m’aviés marqué les leur
avoir demandé pour le Ier aoust, j’ai trouvé que c’étoit trop
peu de marge pour les arrangemens à faire au Salon, lesquels
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1785
ture lui ont donné occasion d’acquérir dans ses procédés et sa
manutention ne me permettoient pas de choisir un autre que
lui pour remplacer M. Taraval dans sa place de sur-inspecteur.
Je ne tarde donc pas davantage à vous faire part que j’ai
nommé M. Belle sur-inspecteur des Gobelins, et je lui fais
part en ce moment même de cette nomination.
Et comme il devient nécessaire de remplacer M. Belle par
un sujet qui, en même temps qu’il aura de grands talens pour
la peinture, puisse étudier les procédés et la régie de la manu-
facture, j’ai pensé ne pouvoir faire un choix plus favorable
que de M. Peyron qui m’a paru réunir à ces talens l’activité et
les qualités propres à se mettre promptement au fait de tous
ces détails. Je lui marque au surplus que ses nouvelles fonc-
tions exigeront qu’il réside à la manufacture où je lui ai assi-
gné un logement et atelier commodes, et que je désire qu’il
s’y installe le plus tôt qu’il se pourra. J’écris aussi à M. Bré-
bion qu’il fasse mettre les lieux en état. Vous pouvés annon-
cer, aussitôt que vous le jugerés à propos, et le plus tôt sera le
mieux, à la manufacture ce double choix, et y faire reconnoître
MM. Belle et Peyron par les entrepreneurs et autres en leurs
nouvelles qualités. Je compte d’ailleurs que vous me ferés un
plaisir de donnera M. Peyron les instructions nécessaires pour
lui aplanir sa nouvelle carrière.
D’Angiviller.
O1 1143*, p. 263, copie.
612. — D’Angiviller a Pierre
A Versailles, le 29 décembre 1785.
Je suis de votre avis, Mr, sur le temps de la remise des
ouvrages destinés pour l’exposition de 1787 ; le terme du
commencement de juillet 1787, éloigné de 18 mois du
moment actuel doit suffire assurément pour le plus compliqué
de ces ouvrages. Vous pouvez [donc dire aux artistes qui en
sont chargés, que, sur ce que vous m’aviés marqué les leur
avoir demandé pour le Ier aoust, j’ai trouvé que c’étoit trop
peu de marge pour les arrangemens à faire au Salon, lesquels