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https://doi.org/10.11588/diglit.27707#0039
LA FOUILLE
33
lm,22, diam. 0m,58) se trouve adossé au mur à une distance de 0m,35 au Nord
du puits (fig. 27). Cet ensemble semble indiquer qu’un dispositif en bois en
forme d’un shadouf pour puiser l’eau du puits ait été installé sur le fût de la
colonne. Une inclinaison vers le Sud des tuyaux en pierre laisse supposer
que l’eau puisée du puits ait passée ensuite dans les tuyaux vers le Sud, c’est-à-
dire dans la direction du Temple d’Allâth.
De l’autre côté du mur, en faxce du fût de colonne, un élément plus petit
(haut. 0m,23) provenant du même fût est posé par terre. Au Nord, de lui,
à une distance de 0m,70 on a dégagé un puits rectangulaire (cf. fig. 27, larg.
0m,50, long. 0m,45) analogue à celui trouvé dans les maisons arabes, dans le
secteur fouillé en 196125. Il semble que la partie à l’Est du mur, c’est-à-dire
le puits arrondi, le grand fût de colonne et le conduit d’eau aient constitué
l’extérieur de l’habitation, appartenant à l’usage publique, tandis que de l’Ouest
nous soyons en présence de l’intérieur de cette habitation.
Le sondage qui est situé à mi-chemin entre la Colonnade Centrale de la
Via Praetoria du Camp et la ligne du rempart au Nord, a prouvé qu’à part les
grands édifices et constructions publiques le terrain du Camp était occupé
par des maisons d’habitation et peut-être des magasins. Bien que les éléments
de tuyaux dans ce sondage semblent dater de l’époque byzantine, le mur même
pouvait être plus ancien. Certaines parties, surtout dans la paroi Est-Ouest,
sont construites de blocs plus réguliers rappelant le socle de la colonnade près
du Tétrapyle. Il est fort possible qu’une fois construits les murs des habitations
plus anciennes aient été par la suite réutilisés comme fondations des habitations
bâties à l’époque ultérieure. A ne pas en douter, après que les colonnades et
édifices monumentaux — tels que le Temple des Enseignes — auront été
dégagés, le sol quasi uniforme du Camp de Dioclétien va révéler aux fouilleurs
les vestiges d’un quartier de la ville relativement bien conservé.
25 Palmyre III, p. 44, fig. 39.
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lm,22, diam. 0m,58) se trouve adossé au mur à une distance de 0m,35 au Nord
du puits (fig. 27). Cet ensemble semble indiquer qu’un dispositif en bois en
forme d’un shadouf pour puiser l’eau du puits ait été installé sur le fût de la
colonne. Une inclinaison vers le Sud des tuyaux en pierre laisse supposer
que l’eau puisée du puits ait passée ensuite dans les tuyaux vers le Sud, c’est-à-
dire dans la direction du Temple d’Allâth.
De l’autre côté du mur, en faxce du fût de colonne, un élément plus petit
(haut. 0m,23) provenant du même fût est posé par terre. Au Nord, de lui,
à une distance de 0m,70 on a dégagé un puits rectangulaire (cf. fig. 27, larg.
0m,50, long. 0m,45) analogue à celui trouvé dans les maisons arabes, dans le
secteur fouillé en 196125. Il semble que la partie à l’Est du mur, c’est-à-dire
le puits arrondi, le grand fût de colonne et le conduit d’eau aient constitué
l’extérieur de l’habitation, appartenant à l’usage publique, tandis que de l’Ouest
nous soyons en présence de l’intérieur de cette habitation.
Le sondage qui est situé à mi-chemin entre la Colonnade Centrale de la
Via Praetoria du Camp et la ligne du rempart au Nord, a prouvé qu’à part les
grands édifices et constructions publiques le terrain du Camp était occupé
par des maisons d’habitation et peut-être des magasins. Bien que les éléments
de tuyaux dans ce sondage semblent dater de l’époque byzantine, le mur même
pouvait être plus ancien. Certaines parties, surtout dans la paroi Est-Ouest,
sont construites de blocs plus réguliers rappelant le socle de la colonnade près
du Tétrapyle. Il est fort possible qu’une fois construits les murs des habitations
plus anciennes aient été par la suite réutilisés comme fondations des habitations
bâties à l’époque ultérieure. A ne pas en douter, après que les colonnades et
édifices monumentaux — tels que le Temple des Enseignes — auront été
dégagés, le sol quasi uniforme du Camp de Dioclétien va révéler aux fouilleurs
les vestiges d’un quartier de la ville relativement bien conservé.
25 Palmyre III, p. 44, fig. 39.