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FORUM
86-87. Tête d’un aigle. CD n° cat. 28. Calcaire. Première moitié du IIe siècle
Quant à la valeur stylistique de notre monument, celui-ci s’approche du
grand bas-relief formant linteau, trouvé au sanctuaire de Baalshamin50. Si le
monument devait être mis en rapport avec le culte de Baalshamin on ne peut
le dater ultérieurement qu’à la première moitié du IIe siècle51. Cette date
s’accorde parfaitement avec le trait caractéristique établi pour la première
période de la sculpture palmyrénienne52. Le monument même auquel apparte-
nait cette tête d’aigle, semble, vu les dimensions, appartenir plutôt à un monu-
ment sacral ou votif qu’à un décor funéraire53.
Trouvée dans les fondations de la construction Sud devant le Temple des
Enseignes.
29. Tête d'un aigle (fig. 88)
Inv. CD 47.
Calcaire blanc, ■ dur.
Haut. 0m,40. Larg. 0m,26. Prof. 0m,21.
Brisé en deux morceaux.
Restent seulement une partie du plumage et fragments de pattes. À re-
marquer le modelé conservé sur la patte gauche qui consiste en trois éléments
60 P. C o 11 a r t, op. cit., p. 84 daté du Ier siècle de n.è.
61 J. G. Février, La religion des Palmyréniens, Paris 1931, pp. 126-127, le culte de ce dieu a survécu
encore plus tard à Palmyre sous le nom du dieu anonyme.
62 H. I n g h o 11, Palmyrene and Gandharan Sculpture, Yale University Art Gallery, 1954, Introduction.
63 L’aigle est souvent représenté dans les tombeaux cf. p. ex. Palmyre III, p. 222, n° cat. 16, fig. 261 et
Palmyre IV, p. 169, n° cat. 13, fig. 201. Sur la symbolique de l’aigle cf. H. S e y r i g, Ant. Syr. V, Index s.v.
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86-87. Tête d’un aigle. CD n° cat. 28. Calcaire. Première moitié du IIe siècle
Quant à la valeur stylistique de notre monument, celui-ci s’approche du
grand bas-relief formant linteau, trouvé au sanctuaire de Baalshamin50. Si le
monument devait être mis en rapport avec le culte de Baalshamin on ne peut
le dater ultérieurement qu’à la première moitié du IIe siècle51. Cette date
s’accorde parfaitement avec le trait caractéristique établi pour la première
période de la sculpture palmyrénienne52. Le monument même auquel apparte-
nait cette tête d’aigle, semble, vu les dimensions, appartenir plutôt à un monu-
ment sacral ou votif qu’à un décor funéraire53.
Trouvée dans les fondations de la construction Sud devant le Temple des
Enseignes.
29. Tête d'un aigle (fig. 88)
Inv. CD 47.
Calcaire blanc, ■ dur.
Haut. 0m,40. Larg. 0m,26. Prof. 0m,21.
Brisé en deux morceaux.
Restent seulement une partie du plumage et fragments de pattes. À re-
marquer le modelé conservé sur la patte gauche qui consiste en trois éléments
60 P. C o 11 a r t, op. cit., p. 84 daté du Ier siècle de n.è.
61 J. G. Février, La religion des Palmyréniens, Paris 1931, pp. 126-127, le culte de ce dieu a survécu
encore plus tard à Palmyre sous le nom du dieu anonyme.
62 H. I n g h o 11, Palmyrene and Gandharan Sculpture, Yale University Art Gallery, 1954, Introduction.
63 L’aigle est souvent représenté dans les tombeaux cf. p. ex. Palmyre III, p. 222, n° cat. 16, fig. 261 et
Palmyre IV, p. 169, n° cat. 13, fig. 201. Sur la symbolique de l’aigle cf. H. S e y r i g, Ant. Syr. V, Index s.v.