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*»wv pour oôm, 9si<ppova pour 9s-.<%pova, Ave^pavra pour àveysipavTa, Saa pour «tria, l^wp'-oç
pour rpuYo'pwç,' orthographe plus ordinaire. Il paraît être ici question de quelque construction,
de quelque' ouvrage admirable dû à l'habileté de ce Grégoire, architecte ou artisan. Peut-être,
au lieu de vsov, faut-il lire vaov; à la ligne suivante il est évidemment fait mention d'une lampe,
et le mot suivant, que je ne puis comprendre, commence par âvà : il s'agirait alors de 1 éclai-
rage de l'église, de quelque lampe ou lustre suspendu à la voûte par ce Grégoire. Ligne o, le mot
<nta8xpov ne présente pas de sens. Faut-il y voir un dérivé inconnu de la racine <nc<£0i), instru-
ment de tisserand à serrer le tissu, d'où l'on a tiré l'adjectif o-oJh-ôc, serré, dont les fils sont
serrés? S-rcaOapov serait alors un adverbe signifiant d'une manière serrée, continue, et l'on tra-
duirait : ce II n'a pas cessé de faire le bien. » L'inscription était d'ailleurs si confuse et en si
mauvais état qu'il m'est impossible d'affirmer qu'elle contînt exactement le mot que j'ai tenté
d'expliquer.
IL
Sur le plan de joint d'un chapiteau ionique encastré dans le mur septentrional de la ville.
+ se m TSV
tou eia to'j
kJ\N I \<X\ti -, -
H xavt/tAeiou
XPVCOMÀ
AAou
Xo'JljCiUX
Xkrju.
Sur ce mot k&vhc^eiov, voyez du Cange, Lexicon med. et inf. grœc., s. v. Le fonctionnaire qui
portait ce titre, b stù toû x.avtx.'Xscou, souvent nommé chez les auteurs byzantins, dirigeait la
chancellerie impériale : c'était ce que nous appellerions le chef du secrétariat.
Dans ce même mur septentrional je déchiffre, à l'aide de la longue-vue, une inscription
située à une quinzaine de mètres au-dessus du sol, sur la face externe d'une tour. Elle couvre
un long bandeau formé de six pièces de marbre, placées l'une à la suite de l'autre et soi-
gneusement appareillées. Voici ce que j'ai pu lire, non sans beaucoup de fatigue et de temps :
12.
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TTknnOV4>VeiCkNM<TOC£ZkNAPONlKOV
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NCOCOA H N ! • ! ET/T
ô iropipupâvAïiç xai à£i6aV/j; xkâSoç
•xaTVTrou cpyetç âvaxToç s£ Àvàpovixcu
s; ÙTïOoàÔpa; èiwou.eî' Tïupyov veov,
x.al cuveyeîpei -/.aTaëV/iGetGav y[«pi.al
t'/iv IlovroïipâîiXetxv eÙTeyvw; ôX/,v.
et. ç[toly
Le rejeton de cette tige à fleurs de pourpre qui reverdit toujours,
Le petit-fils de l'empereur Andronic
Construit depuis les fondations une nouvelle tour,
Et relève en même temps avec art,
Tout entière gisant à terre , la ville d'Héraclée pontique,
L'an 6833.
Le premier de ces cinq vers ïambiques, tel que je l'avais lu sur la pierre, ne présentait
aucun sens. Je dois à M. Brunet de Presle, si profondément versé dans l'histoire et la paléo-
graphie byzantine, une restitution qui a le mérite de ne demander que de très faibles chan-
gements, et de convenir d'ailleurs parfaitement à la mesure et au sens, d'être bien dans le
style de l'époque. C'est aussi d'après lui que j'ai restauré la date, rapportant ainsi l'inscription
et les réparations qu'elle mentionne cà Andronic Paléologue le jeune, vers l'an 1325 de notre
ère, pendant les luttes d'Andronic avec son aïeul. Ce qui ferait croire l'inscription antérieure à
■ me c°i»lllC
^ 3Lstr^on
V >laI
restitua aU'
'Causiez
,^'^je d'Ale*
:<6' euples, et
1 -r^lie»8
^ traUé
de .s environs!)
0 cette importante
0\ <****»,l
, trouve rapportée ^
ftlore lascaris l'érecti
^cendTrebiwm
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et le mot suivant, que je ne puis comprendre, commence par âvà : il s'agirait alors de 1 éclai-
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L'an 6833.
Le premier de ces cinq vers ïambiques, tel que je l'avais lu sur la pierre, ne présentait
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style de l'époque. C'est aussi d'après lui que j'ai restauré la date, rapportant ainsi l'inscription
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