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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0369
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Le massif montagneux dans lequel nous avons cru reconnaître la Ptérie d'Hérodote méritait,
par le nombre et le caractère original de ses monuments, d'être étudié à part. C'est ce que nous
avons fait, et nous avons rattaché ce district à la Cappadoce, suivant, en cela, le témoignage formel
de ce même historien. Les hauteurs qui, toutes coupées de pittoresques ravins, dominent Boghaz-
Reu'i, Aladja et Eu'iuk, séparent le bassin de l'Halys de celui de l'Iris. Toutes les eaux que nous avons
rencontrées à partir d'Aladja nous ont paru se diriger vers ce dernier fleuve. Or le bassin de l'Iris
a toujours passé pour appartenir à cette partie de la Cappadoce primitive ou de l'Asie au-delà de
l'Halys que les Grecs s'accoutumèrent de benne heure à désigner sous le nom de Portos ou a pays
maritime (1), » contrée qui, aussitôt après la mort d'Alexandre, commença à former un royaume
indépendant. Toutes les villes importantes que contient le bassin de l'Iris, Comana, Sébastopolis,
Zéla, Amasia, Eupatoria Magnopolis, sont toujours citées comme des villes du Pont. Si donc il nous
est impossible de savoir où tracer au juste la frontière méridionale de ce royaume, frontière qui a
sans cesse varié, au moins sommes-nous sûrs de ne pas nous tromper en attribuant au Pont tout le
territoire, arrosé par l'Iris ou par ses affluents, que nous avons traversé à partir de Tchouroum.

Entre Eu'iuk et Tchouroum, on marche d'abord pendant quatre heures environ à travers un pays
montueux, assez boisé; des taillis de chênes s'y mêlent à des bouquets de pins. On descend toujours,
et on emploie encore quatre heures à traverser une grande plaine au Nord-Est de laquelle se trouve
la petite ville de Tchouroum. Les maisons s'étendent à plat entre deux montagnes, dans une sorte de
golfe que fait en cet endroit la plaine. Sur un tertre assez bas, se dresse une forteresse carrée de
construction turque. Les murs, bâtis en grande partie avec des débris anciens, contiennent un assez
grand nombre d'inscriptions, qui avaient déjà été relevées par des voyageurs précédents (2) ; nous
en transcrivons chez notre hôte, Saïd-Effendi, une qui leur avait échappé.

(1) Xénophon est le premier écrivain grec qui emploie ce terme. Jnabase, V, G, 15.

(2) Ce sont celles qui se trouvent au Corpus sous les numéros 4'o5, 4>o8, 9242, o,î43, 9244- Nos copies ne nous don-
nent pas les moyens d'expliquer ce qui, dans plusieurs de ces textes, avait arrêté M. Kirchhoff.

T. I, 92
 
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