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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0325
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LA PTÉRIE.

Boghaz-Keuï est un village d'à peu près cent cinquante maisons situé à cinq heures environ vers
le nord-nord-ouest de Iusgat, sur le cours d'une petite rivière qui coule vers Soungourlou et de là se
rend à l'Halys. C'est deux heures avant d'arriver au village que le chemin commence à suivre les
bords du ruisseau. Jusque-là grises et pelées, les hauteurs se couvrent de taillis de chênes; de
belles masses de rochers calcaires dominent parfois la gorge étroite. Près du village, cette gorge
s'élargit en une plaine ; la montagne qui, sur la rive droite, continue à serrer le torrent, sur la rive
gauche le quitte à angle droit, et se dirige vers l'ouest, en s'abaissant, du côté de la plaine, par une
suite de larges terrasses qui regardent le nord. Le village de Boghaz-Keuï occupe les pentes infé-
rieures. L'ancienne cité,, dont M. Texier a le, premier découvert les ruines, descendait jusque-là;
mais son enceinte et ses constructions s'élevaient, de terrasse en terrasse, jusque sur les hauteurs.
Pour avoir quelque idée du relief du terrain, de l'étendue de cette vaste enceinte, de la manière
dont y sont distribuées les ruines, il faut consulter le plan qu'en donne M. Texier (1).

Après avoir suivi le périmètre des murailles, qui a au moins cinq ou six kilomètres, et après avoir
parcouru l'espace qu'elles enveloppent, on a de la peine à s'expliquer comment M. Barth a pu croire
qu'il n'y avait point ici de maisons, et que ce n'était qu'un vaste camp retranché, où la population de
toute la contrée environnante se mettait à l'abri, en temps de guerre, sous des tentes ou des cabanes
improvisées (2). Une pareille hypothèse est des plus invraisemblables. Tout près du ruisseau se
trouve un édiiiee considérable, dont on peut lire encore sur le sol les dispositions principales.
M. Texier y voit un temple; mais nous penchons bien plutôt vers l'avis de M. Barth, qui y recon-
naît un palais. Or un palais suppose un prince ou un satrape qui l'habitait et une population séden-
taire d'employés et de serviteurs. Là où le peuple vit sous la tente, c'est une tente plus ornée et plus
grande, mais toujours une tente, qui sert aussi de demeure au chef. Là au contraire où s'élève
comme ici un palais où la pierre, artistement appareillée, est employée par grandes masses, on

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(1) Description de l'Asie-Mineure^ t. I, pi. 73—74-

Nous n'avons pas vérifié, pour les parties de l'enceinte les plus éloignées du village, les distances relatives données
par M. Texier. M. Barth, qui a fait cet examen, dit que, pour ces parties, ce plan est tout à fait inexact {ganz unrichtig),

(2) Reise von Trapezunt nac/i Sculari, p. 47-
T. 1.

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