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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0324
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— 320

PLANCHE XXXI.

DÉTAILS DE L'ANTE, DU PRONAOS ET DE LA CELLA.

Le beau profil de la base est visible, bien conservé et à découvert sous l'ante du mur Sud-Est, vers le ebeeur. Nous
y avons relevé et dessiné son ajustement avec l'élégante moulure du soubassement, dont nous avons donné le détail plan-
che -24. Le bandeau qui termine ce soubassement est orné dans les pronaos et sous les portiques d'un méandre en
relief, comme au temple de Magnésie, comme à Aizani, où le même dessin se retrouve identiquement.

Le chapiteau est presque entièrement restauré. Nous ne savons où M. Texier a pu prendre les détails qu'il indique
dans sa planche 69, et qu'il semblerait avoir vus, d'après l'explication qu'il donne de cette planche. Rien, ou presque
rien, de tout ce qu'il décrit ou dessine n'existe dans les douze faces des quatre chapiteaux, que nous avons examinées
attentivement l'une après l'autre. Ce qui est certain, c'est que M. Texier n'a pas bien vu le peu qui reste dans un ou
deux chapiteaux. Comme nous l'avons dit, page 298, deux faces des chapiteaux du mur Nord-Ouest ont encore un
vestige de la saillie de la Victoire (voir planche 18) et d'une aile étendue, tandis que M. Texier dessine les ailes tombantes
le long du corps. Il n'a pas vu non plus que la même moulure ornée de trèfles, qui couronne le rinceau, couronne
aussi le chapiteau, et n'a pas aperçu ce retour vertical de l'astragale du rinceau descendant jusque sur l'astragale du
chapiteau. La première rangée de bossages qu'il indique n'existe pas ; enfin la Victoire, assise au départ du rinceau et
dessinée par lui toute nue, est en réalité drapée comme nous l'avons représentée.

J'ai mesuré le chapiteau sur l'ante du mur Sud-Est, au-dessus de la colonne finale de l'inscription latine. C'est près de
ce chapiteau, sur l'astragale du rinceau, que j'ai vu le crochet métallique, indiqué sur la planche, et qui servait sans
doute à accrocher des guirlandes ou toute autre décoration mobile.

A droite de la planche est représentée la moulure inférieure du soubassement de la cella ; M. Texier ne l'a pas vue ;
car elle lui aurait indiqué l'importante différence de niveau qui existait entre les pronaos et la cella, différence qui lui
a complètement échappé. Le bandeau de ce soubassement est tout simple comme nous l'avons dit. La corniche formant
tablette est indiquée dans toute sa pureté et sa finesse grecques. M. Texier l'a défigurée en y ajoutant un listel au-dessus
de l'ove supérieur (listel qu'il a coté, comme s'il avait pu le mesurer), en supprimant l'évidement du larmier. On
retrouve dans l'exécution des ornements délicats de cette belle corniche le ciseau grec que nous avons signalé dans les
moulures du soubassement et dans le chambranle de la porte.

Nous avons restauré les guirlandes en nous inspirant des fragments qui ont subsisté. Le profil indique cette bizarre
disposition d'appareil que nous avons décrite page 3oa; c'est évidemment à cette étrange combinaison que sont dues la
rupture et la perte de toutes ces guirlandes. Chacune d'elles était formée d'un seul bloc, de deux mètres de long.

PLANCHE XXXII.

LE LION DE KALABA PRÈS ANCYRE.

A l'appui de ce que nous avons dit page 226, touchant l'origine assyrienne de ce bas-relief, nous citerons un monu-
ment analogue, le lion colossal de Nimroud, reproduit dans l'ouvrage de M. Layard {Monuments of Nineveh, /° 2" série
pi. 2). Le mouvement est le même, la tête est tout à fait semblable, et, à en juger par le dessin de M. Layard, le lion
de Kalaba est d'un contour plus ferme encore, d'un modelé plus simple et plus monumental. On peut aussi le com-
parer aux lions des bas-reliefs assyriens du Musée du Louvre, et l'on restera convaincu de l'analogie complète qu'il
nous offre avec les sculptures ninivites.

PLANCHE LXIX.

VUE D'ANCYRE.

Cette vue, dont il a été question dans la note 3 de la page 225, a été prise d'un point peu éloigné de l'Augusteum,
d'où l'on domine toute la gorge du Tchibouk-sou. La tour qui forme à gauche l'extrémité de la citadelle est connue
sous le nom à'Jk-Koulé ou la « Tour blanche ». On voit plus bas des murs qui défendaient un passage voûté,
datant du moyen âge, par lequel les défenseurs de la citadelle pouvaient descendre, sans s'exposer, jusqu'à la rivière]

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