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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0114
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EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE III.

ESQUISSE TOPOGRA.PHIOUE DES RUINES DE CYZIOUE.

Comme nous l'avons dit (p. 72), un certain nombre des mesures de ce plan n'ont pu être prises qu'approximative-
ment, c'est-à-dire au pas, et souvent au milieu de taillis et de fourrés inextricables. Nous avons mesuré à la chaîne
métrique tout ce qui pouvait être ainsi mesuré. La largeur de l'isthme et les points principaux du plan ont été déter-
minés au moyen d'une triangulation faite du plateau de l'acropole.

Amphithéâtre. La largeur des pieds-droits des arcades, mesurée à l'extérieur, est de 5 mètres. Les murs rayonnants
qui partent de ces pieds-droits sont conservés, à l'entrée sud de l'amphithéâtre, sur une longueur de 7 mètres. La vue
pittoresque de ces ruines, qui se trouve dans l'ouvrage de M. ïexier (Description de'l'Asie Mineure, f°, pi. 106), ne
donne pas une idée exacte de la situation de l'édifice , renfermé , pour ainsi dire , dans un vallon étroit et profond.

Théâtre. Sur le plateau cultivé qui couronne la pente boisée où les restes de cet édifice sont cachés, se trouve une
plate-forme rectangulaire, limitée encore en partie par des assises de pierre situées presque à fleur du sol. Cette plate-
forme, orientée à peu près du sud au nord, a pu former la base d'un temple ; c'est là sans cloute que M. Texier a vu
les restes qu'il décrit {Universpittoresque, Asie Mineure, p. 170), restes dans lesquels il croit reconnaître le Temple
d'Hadrien décrit par Aristide, une agora, un portique, etc. Les marbres dont il parle ont disparu; nous n'avons pu en
retrouver la trace en aucun point voisin du théâtre.

Acropole. Il y reste seulement quelques assises de grand appareil formant l'angle droit d'une enceinte, au-dessus de
rochers à pic.

Souterrains. Voûtes en partie effondrées. Lettre C du plan et fig. I.

Fig. I. Les murs a et a! sont construits en pierre de bel appareil ; leurs assises n'ont pas moins de o'°,5o de hauteur.
Les murs intérieurs n'ont qu'une assise de pierre, située sous la naissance des voûtes plein-cintre, construites en blocage,
qui recouvrent ces souterrains; le reste est en moellons. — h, h sont deux ouvertures carrées pratiquées au sommet
de la voûte du milieu. Chacune d'elles est percée dans un seul bloc de pierre. — c est un petit escalier disposé dans
l'épaisseur du mur, et dont la partie supérieure est écroulée. — d est une sorte de soupirail. — e est une petite chambre
circulaire, voûtée en cul-de-four; le sol y est resté en contre-bas de celui des galeries; elle contenait de l'eau jusqu'à la
profondeur de i'",io, — Au point a une pierre d'assise, sous la naissance de la voûte, porte, gravées en creux, deux
lettres isolées : B A, hautes de o'",i8.

Des voûtes en partie effondrées forment, autour des souterrains que nous venons de décrire , une suite de larges
galeries et de chambres. Elles sont moins bien construites et formées de matériaux plus petits que les souterrains, dont
la conservation est complète.

C'est dans le voisinage immédiat de ces galeries que nous avons trouvé des monceaux de débris d'une architecture
colossale ; le marbre blanc dont ils sont formés est devenu méconnaissable sous la couche noire dont le temps et l'hu-
midité l'ont revêtu. Parmi ces débris nous avons reconnu des fragments de dauphins sculptés, de caissons et d'orne-
ments d'architecture. Des perles ont om,o6 de diamètre; un ove, trouvé dans les souterrains mêmes, a om,3o entre les
dards.

Deux morceaux sont particulièrement intéressants, car ils nous donnent, d'une manière irrécusable, l'échelle de
l'édifice dont ils ont fait partie et nous aident ainsi à reconnaître, dans cet édifice, le temple colossal d'Hadrien. Ce sont :
i° un fragment d'une base de colonne, sans plinthe, d'un profil singulier, inusité. Cette base, que nous avons essayé de
restaurer (fig. II), se trouve avoir om,64 de hauteur; a0 un fragment de la partie inférieure d'un chapiteau corinthien ,
fragment où se trouve indiquée la distance qui sépare l'axe d'une grande feuille de celui d'une petite. Cet intervalle,
comme on sait, correspond à la seizième partie de la circonférence inférieure du chapiteau corinthien. 11 est ici de om,36 ;
ce chiffre, multiplié par 16, nous donne 5'",76 pour la circonférence inférieure du chapiteau dont ce fragment a fait
partie. Le diamètre supérieur de la colonne qui portait ce chapiteau était donc de im,83 ; si nous ajoutons le sixième de
cette somme à la somme elle-même, pour compenser la diminution du fût, nous trouvons pour le diamètre inférieur
de la colonne 2m,i35. Enfin, si nous supposons à cette colonne la proportion de 10 diamètres, nous voyons qu'elle
devait avoir, avec sa base et son chapiteau compris, une hauteur totale de 21™,35. Si nous lui supposions 11 diamètres
de hauteur (proportion qui se rencontre au temple dit de Vesta, à Rome, et à l'Augusteum dWncyre), cette colonne

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