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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0116
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— 112

PLANCHES V ET VI.

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I



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TOMBEAU TAILLÉ DANS LE ROC, NOMMÉ PAR LES TURCS DÉLIKLI-TACII (la Pierre percée).

Dans la fig. I, l'orientation montre que la façade du tombeau regarde le S. E. Des lignes ponctuées indiquent les di-
mensions et les trous de scellement des dalles qui fermaient l'orifice du puits; la même indication se retrouve dans la
fig. VIT. Au-dessus de cet orifice, dans l'encorbellement que forme la partie supérieure du rocher, se trouve une petite
niche circulaire. On en aperçoit la partie supérieure dans le dessin de la planche V, et on la voit en coupe dans la fig. III,
pi. VI. Au-dessus de cette niche sont trois trous de scellement (v. pi. V, et fig. III, pi. VI) qui, peut-être, ont servi à
attacher des ornements de bronze.

On remarquera dans la fig. 11, sur le degré supérieur ou seuil , dans l'axe de la porte , une petite surélévation qui ,
probablement, indique la place d'un piédestal, d'un vase, d'un autel ou d'un symbole quelconque.

Dans la pi. V, le dessin du tombeau est à l'échelle de o*",oi pour mètre.

Il existe, comme nous l'avons dit p. io5, une analogie complète entre la porte simulée du Tombeau de Midas et celle
de Délikli-tach. On ne saurait prendre une idée juste de la première dans l'informe dessin qu'en donne J.-ïl. Steuart
{A Description of some ancient monuments existing in Lydia and Pkrjgia, pi. II); celui de M. Texier (pi. LV1), sans
être comparable au précédent, n'est pas non plus tout à fait exact.

Pour qu'on puisse en juger, nous donnons ici, calqué sur une vue photographique que nous avons prise de ce
monument, le dessin de la porte du Tombeau de Midas.

Les ombres, dans le dessin de M. Texier, ne donnent pas une idée juste du relief des différentes parties de la porte :
elles sont trop grandes partout. Cela seul suffirait à changer le caractère de cette porte et à rendre moins frappante la
ressemblance avec celle de Dclikli-tacb. On peut voir aussi, autant que le permet un dessin perspectif, que les propor-

tions de la porte du Tom-
beau de Midas ont plus d'a-
nalogie avec celles de la
porte de Délikli-tach qu'a-
vec les proportions que lui
donne le dessin de M. Texier.
On remarquera également :
1° que la banquette indi-
quée dans ce dernier dessin
(conséquence sans doute de
l'idée qui faisait voir dans
cette porte une niche funé-
raire) n'a jamais existé ;
%" que l'arrangement du
méandre à droite et à gau-
che de la porte est tout dif-
férent de celui qu'indique
le dessin de M. Texier. Il

Pour conclure, l'unique différence qu'il y ait entre la porte du Tombeau de Midas et celle de Délikli-tach consiste :
i° dans l'addition, dans cette dernière porte, de trois gros tores interrompus sur le deuxième linteau; 2° dans la cros-
sette que forme à droile et à gauche la saillie des deux linteaux supérieurs, crossette qui n'existe pas au Tombeau de
Midas. Ce sont, de part et d'autre, deux ou plutôt trois jambages légèrement inclinés qui vont en se rapprochant et en
s'enfonçant (disposition qui rappelle celle des portails romans et gothiques). Ces jambages correspondent à autant de
linteaux, que semblent supporter des sortes de consoles ou saillies rectangulaires.

Les fig. 11 et III et les profils V et VI suffisent à donner une idée très-complète de l'agencement des tores et des trois
linteaux. Dans la fig. II, le tore de gauche, qui n'existe plus, est restauré.

n'est pas juste non plus de
dire que le rocher du Tom-
beau de Midas soit isolé de
tous les autres ; il n'est isolé
que du coté droit ; de l'au-
tre côté il se relie aux ro-
chers voisins sur presque
toute sa hauteur. Enfin,
pour rectifier complètement
la représentation du Tom-
beau de Midas par M. Texier,
nous devons ajouter cpie
l'inscription verticale située
à droite et indiquée en de-
hors du pied-droit, est en
réalité sur ce pied-droit
même, le long de l'arête de
droite.

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