Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0291
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
■""Nt

soit

Pour i

es, pla
aires.

dt,

■ autre



P(»ter)p(aH<

n Galatie dans un et

bien sur la piens;

ur être déchiffrée.
•gade antique ; maii

is qui aient (p#
ôv uïx°; (Ves

.SeS oùlesrois^
la plus fo*^

— 287 —

ble pas, en cette saison, avoir moitié de l'eau que débite la Marne à son confluent avec la Seine.
Il est divisé en deux bras ; sur le plus profond, qui a 18 mètres de large, il y a un petit pont de bois.
L'autre bras est un peu plus large, mais on le traverse à gué, et nos chevaux n'ont d'eau que
jusqu'aux genoux. Au moment où nous passâmes à Kaledjik, on travaillait, nous raconta-t-on,
à la construction d'un pont sur l'Halys, à quelques lieues au-dessus de Kaledjik ; il doit avoir un
tablier de bois reposant sur de solides piliers de briques. C'est que le fleuve, si facile ici à traverser
pendant l'été, devient infranchissable à la fonte des neiges. Pour ce pont, le gouvernement a
donné 25,000 piastres, les plus riches propriétaires ou marchands de Kaledjik et des environs qui 500,
qui 1,000 piastres, chacun suivant ses moyens. Mais le principal souscripteur a été un négociant
kurde, un grand marchand de bétail, qui va sans cesse à Constantinople pour ses affaires. Il a
versé dès le début de l'entreprise 25,000 piastres, et il a déclaré qu'il en compterait encore 10,000
le jour où il passerait à cheval sur le pont. On comptait que le travail serait achevé avant l'hiver ;
nous n'avons pas su si cette espérance s'était réalisée, et si les communications étaient aujourd'hui
mieux assurées entre Angora d'une part, Amassia et Insgat de l'autre.

Nous adoptons, comme limite du territoire des Tectosages , le fleuve Halys ; mais ce n'est là
qu'une conjecture très-vraisemblable et qu'une limite approximative. En effet, tout ce que nous
savons à ce sujet, c'est que les Trocmes étaient celle des trois tribus qui s'était le plus avancée vers
l'Orient, que leurs établissements touchaient au Pont et à la Cappadoce, et que leur capitale,
Tavium, était au-delà de l'Halys. Il paraît légitime d'en conclure que les Trocmes devaient être plu-
tôt groupés autour de Tavium, sur la rive droite du fleuve, et que les Tectosages, répandus autour
d'Ancyre, qui se serait ainsi trouvée à peu près au centre de leur territoire, allaient jusqu'à l'Ha-
lys, commode et naturelle frontière entre les deux tribus voisines. Mais, comme il n'y avait point là
de division administrative ou de différence de race, il est fort possible que sur certains points
Trocmes et Tectosages aient franchi cette limite et mêlé leurs villages, qu'il y ait eu des Trocmes
sur la rive gauche, des Tectosages sur la rive droite de l'Halys.

e est bordée
L'Halys'



eniiedesouc

imilton ;

mais0
 
Annotationen