Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0317
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
ec'Sȕi

ce. Si . '»

Si

on ■

■-

allers, Ce N
chenet

Iens de la „

11SlesédiNe*

g"ei la »io(fe en

lenetleseulenAàeï

[ique,Xerxèsr
hèse, qu'il avait v0t.
r la folie d'ÉrosI*
esque tous à l'écèi
(3), semble anft
neàMiiet(5),etj«
nples paraissent m
et de Jupiter à iin
sr édifice pourrai dl

■e ionique pour I'oé
nous retrouvons a
par Vitruve. Il aii
ure plue lourde. ;
sclusive d'artiste j
>s [voyez pages li
ms plus loin ànslap
ai indiquent àqadf»
qui devaient la*

>omus, quoi "
l'enseml
)), aujourd'hui
■aît le moins ai

i| cboi5eiil-l,0U

EXPLICATION DES PLANCHES.

PLANCHE XI.

LION ANTIQUE DANS LA COUR D'ARSLAN-HANÉ.

Le lion colossal, placé aujourd'hui dans la cour d'Arshn-Djamisi (la mosquée des lions), est en pierre; il rap-
pelle, comme nous l'avons dit page 268, un des beaux lions qui décorent l'entrée de l'Arsenal de Venise, et qui
proviennent, dit-on, du Pirée. Le lion d'Ancyrc a im6o de hauteur, celui de Venise est un peu plus grand, mais cela
tient surtout à ce que la pose de ce dernier est plus droite et plus relevée sur les pattes antérieures.

Arslan-Djamisi et le turbeh polygonal qui lui fait face sont considérés comme les plus anciens monuments érigés à
Angora par les Turcs. La cour du lion (arslan-hané) renferme aussi de nombreux fragments d'architecture antique ou
byzantine et de jolies stèles turques anciennes. Le lion est adossé à l'angle du turbeh carré de la mosquée. Ce turbeh,
très-ancien aussi, offre une coupole dont la disposition est originale ; il renferme des tombeaux en bois, d'autres en
pierre ou en marbre, délicieusement ornés de rinceaux et de lettres enlacées, d'une très-habile exécution. Tout cela
malheureusement est empâté de badigeon par les Turcs modernes.

IIASSAN-OGIILAN.

PLANCHE XII.

- BAS-RELIEF SCULPTÉ SUR LE ROC.

La face du rocher n'est pas verticale, elle est même fortement inclinée suivant la pente des flancs du ravin. Quand
on vient d'Hassan-Oghlan, le bas-relief se trouve sur la pente de gauche et presque au niveau du sentier. Sur l'autre
pente, à peu près en face et en un point plus élevé, se trouve une chambre sépulcrale dont l'ouverture est taillée en
arc, mais qui est dépourvue d'inscriptions et de tout détail d'architecture. Quant au bas-relief même, nous ajouterons
seulement, à ce que nous avons dit page 284, que le personnage placé à droite, près de la niche, semble appuyer sur
une grande épée à deux tranchants le bras étendu qui porte un aigle au repos.

ANCYRE.

PLANCHE XIII.

FACE ANTÉRIEURE DE L'AUGUSTEUM. ÉTAT ACTUEL.

Cette planche est la reproduction d'une photographie des ruines du temple et des constructions qui les environnent.
La photographie fut prise d'un petit cimetière situé derrière le médressé actuel de la mosquée Hadgi-Baïram ; le terrain
de ce cimetière est surélevé, il domine la cour du médressé ; on voit, au premier plan, la crête recouverte de tuiles du
mur qui les sépare. A gauche s'élève la toiture du médressé; elle vient s'appuyer contre un turbeh polygonal, construit
par assises alternatives de brique et de pierre, dégradé, presque abandonné, et qui figure sur le bord de la rue, en face
des ruines, clans le plan général (I, pi. \.\).

A droite, de l'autre côté de la rue, se présente une des maisons turques, bâties en bois et en briques crues, où nous
avons retrouvé la traduction grecque de Y Index, rerum gestarum. A gauche s'élèvent la vaste toiture de la moquée Hadgi-
Baïram, son turbeh polygonal recouvert en plomb et son minaret cylindrique soigneusement construit en briques cuites
et en pierre. Au centre apparaissent les murailles en marbre du temple, couronnées de nids de cigognes. On peut appré-
cier sur la façade latérale de droite le surplomb du rinceau qui la termine, et dont nous avons parlé pages 3o3 et 3o8.
L'ante placée à l'extrémité de cette muraille a perdu tous les reliefs de son chapiteau, mais la porte du temple parait au
fond du pronaos dans son ensemble presque complet. Elle est dominée par quelques blocs de l'architrave, qui a dis-
paru sur tous les autres points, et par l'ouverture de cette grande baie on aperçoit, sous le linteau brisé, une partie de
la cella et la face Nord-Ouest du pronaos postérieur.

Il est inutile de faire ressortir le peu d'exactitude de la planche où M. Texier a donné la vue de l'Augusteum ;
évidemment cette planche a été dessinée d'après un croquis imparfait qu'on a complété plus tard de mémoire. Quant
aux observations analogues que nous pourrons présenter à propos des planches suivantes, nous les ferons dans l'in-
térêt de la vérité : nous n'oublions pas que M. Texier n'est resté à Angora que quinze jours à peine, tandis que nous
avons pu y passer deux mois et demi.

T. 1.

79


 
Annotationen