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Perrot, Georges; Guillaume, Edmond; Delbet, Jules
Exploration archéologique de la Galatie et de la Bithynie, d'une partie de la Mysie, de la Phrygie, de la Cappadoce et du Pont (Band 1) — Paris, 1872

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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0319
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et une assises sont indiquées au-dessus du bandeau de soubassement, tandis qu'il n'en existe que vingt; il s'ensuit que
chaque assise n'a pas sa hauteur vraie, c'est ce qui a induit en erreur les auteurs du Corpus, qui ont mesuré ces assises
à l'échelle sur le dessin de M. Texier ; 4° l'appareil du dé du soubassement est tout à fait différent de celui qui existe.

PLANCHE XVI.

ÉTAT ACTUEL. COUPE TRANSVERSALE.

Cette coupe est faite suivant une ligne brisée, afin qu'elle puisse offrir, autant que possible, les parties les plus inté-
ressantes du monument. A gauche s'élève la maison reconstruite aux frais d'Hamilton, et dont il est question page 3oo.
Au-dessous d'elle est indiquée une partie de la fouille, à peu près infructueuse, que nous avons faite pour retrouver
les restes du portique du temple. La coupe du mur donne la section d'une des fenêtres pratiquées par les chrétiens pour
éclairer leur église ; au sommet se montre, grossièrement taillé, l'encastrement d'une des poutres qui ont dû recouvrir
le médressé que les Turcs avaient tout d'abord établi dans le temple. Au bas du même mur est indiquée la disposition
des libages, leurs empâtements, et les rainures qui correspondent aux dallages de la cella et du portique.

La face intérieure de la porte nous montre le rude chambranle, les trous de scellement certainement antiques pra-
tiqués sur ses jambages et les trous beaucoup plus nombreux dont est criblé ce qui reste du linteau ; parmi ces der-
niers il en est probablement plusieurs qui sont antiques. C'est dans l'ensemble formé par les étranges moulures du
chambranle et par ces nombreux trous de scellement qu'il faut chercher, croyons-nous, le système d'assujettissement de
la porte et du lumen hypaethri en bronze.

La porte est couronnée par un larmier plus rude encore que le chambranle, et dont l'énorme saillie étonne dans
une corniche intérieure. A droite et à gauche de la porte la corniche s'arrête, elle est coupée droit, quoique M. Texier
l'ait indiquée contre-profilée. Il indique aussi les blocs des consoles de la porte extérieure apparaissant dans toute leur
hauteur; il n'en est rien, comme nous le verrons planche 19. M. Texier a oublié l'astragale qui existe sous l'architrave
intérieure, et il n'a pas indiqué à l'extérieur des murs la section des rinceaux en surplomb qui les couronnent.

La coupe se termine à droite par la section du mur INord-Ouest du temple, telle qu'elle a été faite par les ordres du
cheik de la mosquée, pour extraire des blocs de marbre. Cette section laisse bien voir l'inclinaison du rinceau du
sommet et la structure interne de la muraille, dans toute sa hauteur. Le vide dans le milieu des assises, causé par le
démaigrissement, les agrafes et les goujons en fer qui relient les blocs, les petites cheminées qui servaient à couler du
plomb dans les joints verticaux pour envelopper lesdits goujons, tout cela est devenu visible. Nous voyons aussi à la
base du mur la disposition des blocs qui permettait de n'employer le marbre que dans les parties apparentes.

PLANCHE XVII.

ÉTAT ACTUEL. COUPE LONGITUDINALE.

Cette coupe, établie aussi suivant une ligne brisée, montre, à gauche, le chœur byzantin, la crypte pratiquée
au-dessous et les marches qui descendent à cette crypte. L'assise de pierre qui forme la naissance de la voûte du
chœur est peinte en rouge, ainsi que deux autres blocs qui dans la planche sont teintés en gris.

Sur l'ante du pronaos postérieur on voit les trous, probablement antiques, qui ont dû servir à sceller une grille
fermant le pronaos. Au sommet de la muraille le rinceau et une Victoire ailée assise sont bien conservés ; au bas, l'élégant
soubassement montre son bandeau, orné d'un méandre grec, et, dans la fouille, la riche ornementation de la moulure
inférieure. La fouille a fait voir sur le dé de ce soubassement des croix byzantines gravées par les chrétiens, lorsqu'ils
étaient possesseurs du temple. On aperçoit sur le mur, indiquée par une teinte grise, la ligne des terres, telle qu'elle
était avant notre fouille. L'extrémité de la moulure du soubassement est coupée d'onglet pour former retour, suivant
la muraille qui séparait la cella du pronaos postérieur, muraille dont il ne reste plus que les arrachements sur les murs
longitudinaux. Ces arrachements montrent aussi la structure intérieure des murailles, telle que nous l'avons décrite pré-
cédemment.

La corniche intérieure de la cella est également coupée d'onglet à la rencontre du mur disparu; elle se continue ensuite,
sans interruption, jusqu'au mur transversal subsistant. Au-dessous de cette corniche les restes des guirlandes démon-
trent qu'elles étaient taillées à même les blocs de cette corniche, disposition bizarre que nous avons décrite page 3o2.
Plus bas sont les trois fenêtres, évidées, pour ainsi dire, par les chrétiens, dans la muraille du temple. Deux d'entre elles
ont conservé les claustra, réservés dans la masse.

Le mur transversal est coupé suivant l'axe de la porte ; on voit ainsi le tableau, le linteau brisé et la disposition des
 
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