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https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0367
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casque ou sa calotte paraît un peu plus simple; l'oreille et son anneau, l'œil et le profil allongé, sont très-bien con-
servés. Ses deux bras sont levés; à son coude on voit, comme dans presque toutes les figures de ces bas-reliefs
d'Euïuk, plusieurs traits obliques qui semblent indiquer des plis ou l'extrémité de manches courtes.
La troisième figure n'a que om 5o de hauteur, elle s'élève gauchement sur le lourd montant de l'échelle plutôt
que sur les échelons ; la main gauche est portée en avant; la main droite, en arrière, semble montrer le ciel de son
index relevé. La tête, bien conservée aussi, indique un tout autre genre de coiffure. Il n'y a ici ni casque ni pen-
dant d'oreille. La tête de ce personnage semble rasée, et une longue mèche de cheveux paraît se tordre au sommet du
crâne et retomber sur la nuque. Nous retrouverons cette coiffure dans plusieurs figures du bas-relief n° 8, représenté
dans la planche suivante.
On remarque en haut de cette planche le joint qui sépare ce bas-relief du seul bloc de la seconde assise qui soit de-
meuré en place. On distingue même la ligne inférieure du bossage qui fait saillie sur ce bloc de forme irrégulière dont
nous avons parlé pages 35o, et 36o.
PLANCHE LX1II.
EUÏUK BAS-RELIEF.
N° 8 du plan. Ce bas-relief était renversé; nous l'avons fait relever. Il appartenait, comme le bas-relief n° 7, à la face
latérale du soubassement, qui faisait retour à angle droit vers l'entrée du palais.
Il se compose de six personnages dont l'attitude générale rappelle celle d'un grand nombre des figures de Boghaz-
Keuï et même des colosses de Ghiaour-Kaleh (voir pi. 10 et 4o). Les trois premiers ont la même coiffure que nous
venons de décrire dans un personnage du bas-relief n° 3, et qui se compose d'une mèche de cheveux partant du sommet
de la tête. Dans les deux derniers la tète est trop fruste pour qu'on puisse dire comment ils étaient coiffés. Le premier
et le second ont la tunique et la ceinture décrites dans les bas-reliefs nos 2 et 3 ; le troisième paraît nu, et il semble même
y voir l'indication des parties sexuelles ; le quatrième personnage est vêtu d'une robe qui cache ses pieds, peut-être
est-ce une femme ; ce qui peut être affirmé, c'est qu'il n'y a pas de trace en ce point d'une mèche flottante. Les cin-
quième et sixième figures ont la tunique courte, sans ceinture.
PLANCHE LXiV.
EUÏUK. BAS-RELIEF-
/V° 12 du plan. Il se compose de trois figures dont la partie supérieure est détruite et qui paraissent tout à tait sem-
blables à celles du bas-relief n° i3, beaucoup plus frustes encore. Il est assez difficile d'interpréter ce qui reste de ces trois
personnages qui sont tout à fait identiques. Le premier à gauche est demeuré le plus complet ; on distingue sa tunique dont
le bas est arrondi, une manche flottante semble tomber de l'épaule, le bras gauche est porté en avant, la hampe d'une
lance (?) se dessine obliquement. Au-devant de chaque personnage se montre d'une façon plus étrange encore et très-
accentuée ce pli ou ce bâton que nous avons remarqué dans plusieurs bas-reliefs et qui nous avait déjà paru difficile à
expliquer dans les bas-reliefs de Boghaz-Keuï.
PLANCHE LXV.
EUÏUK. UN DES PIEDS-DROITS DE LA PORTE.
N° 9 du plan. Ces pieds-droits représentent, sculptée comme en bas-relief, la partie antérieure de sphinx colossaux à
tète humaine, aux pattes courtes terminées par des griffes de lion, et dont la coiffure a évidemment un caractère égyp-
tien. Ils ne sont pas absolument pareils et diffèrent par quelques détails. Dans celui dont nous nous occupons, chaque
patte a cinq griffes, et la griffe interne est plus petite que les autres. Au-dessus de ces griffes est sculptée une petite ba-
guette ; à droite et à gauche, aux points qu'on pourrait appeler les épaules, font saillie deux demi-boules semblables à
celles que nous avons vues sur les sphinx et les taureaux représentés page 3,42, et sur les planches 5G et 57. Autour du
cou est sculpté un collier très-simple. Le bloc de granit est fendu un peu au-dessous des extrémités pendantes de
la coiffure ; la face latérale interne est fruste, on ne saurait dire si elle a porté quelque sculpture; la face postérieure est
brisée. Au sommet, au-dessus de la tète, il semble voir le plan incliné contre lequel venait se juxtaposer une des extré-
mités du linteau que portaient les deux sphinx. Au bas de l'énorme bloc, vers l'intérieur, existent encore la feuillure de
la porte et le trou de gond ou crapaudine où tournait le pivot (voir pi. 55, II, n° 9). Pareille crapaudine ne paraît pas
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casque ou sa calotte paraît un peu plus simple; l'oreille et son anneau, l'œil et le profil allongé, sont très-bien con-
servés. Ses deux bras sont levés; à son coude on voit, comme dans presque toutes les figures de ces bas-reliefs
d'Euïuk, plusieurs traits obliques qui semblent indiquer des plis ou l'extrémité de manches courtes.
La troisième figure n'a que om 5o de hauteur, elle s'élève gauchement sur le lourd montant de l'échelle plutôt
que sur les échelons ; la main gauche est portée en avant; la main droite, en arrière, semble montrer le ciel de son
index relevé. La tête, bien conservée aussi, indique un tout autre genre de coiffure. Il n'y a ici ni casque ni pen-
dant d'oreille. La tête de ce personnage semble rasée, et une longue mèche de cheveux paraît se tordre au sommet du
crâne et retomber sur la nuque. Nous retrouverons cette coiffure dans plusieurs figures du bas-relief n° 8, représenté
dans la planche suivante.
On remarque en haut de cette planche le joint qui sépare ce bas-relief du seul bloc de la seconde assise qui soit de-
meuré en place. On distingue même la ligne inférieure du bossage qui fait saillie sur ce bloc de forme irrégulière dont
nous avons parlé pages 35o, et 36o.
PLANCHE LX1II.
EUÏUK BAS-RELIEF.
N° 8 du plan. Ce bas-relief était renversé; nous l'avons fait relever. Il appartenait, comme le bas-relief n° 7, à la face
latérale du soubassement, qui faisait retour à angle droit vers l'entrée du palais.
Il se compose de six personnages dont l'attitude générale rappelle celle d'un grand nombre des figures de Boghaz-
Keuï et même des colosses de Ghiaour-Kaleh (voir pi. 10 et 4o). Les trois premiers ont la même coiffure que nous
venons de décrire dans un personnage du bas-relief n° 3, et qui se compose d'une mèche de cheveux partant du sommet
de la tête. Dans les deux derniers la tète est trop fruste pour qu'on puisse dire comment ils étaient coiffés. Le premier
et le second ont la tunique et la ceinture décrites dans les bas-reliefs nos 2 et 3 ; le troisième paraît nu, et il semble même
y voir l'indication des parties sexuelles ; le quatrième personnage est vêtu d'une robe qui cache ses pieds, peut-être
est-ce une femme ; ce qui peut être affirmé, c'est qu'il n'y a pas de trace en ce point d'une mèche flottante. Les cin-
quième et sixième figures ont la tunique courte, sans ceinture.
PLANCHE LXiV.
EUÏUK. BAS-RELIEF-
/V° 12 du plan. Il se compose de trois figures dont la partie supérieure est détruite et qui paraissent tout à tait sem-
blables à celles du bas-relief n° i3, beaucoup plus frustes encore. Il est assez difficile d'interpréter ce qui reste de ces trois
personnages qui sont tout à fait identiques. Le premier à gauche est demeuré le plus complet ; on distingue sa tunique dont
le bas est arrondi, une manche flottante semble tomber de l'épaule, le bras gauche est porté en avant, la hampe d'une
lance (?) se dessine obliquement. Au-devant de chaque personnage se montre d'une façon plus étrange encore et très-
accentuée ce pli ou ce bâton que nous avons remarqué dans plusieurs bas-reliefs et qui nous avait déjà paru difficile à
expliquer dans les bas-reliefs de Boghaz-Keuï.
PLANCHE LXV.
EUÏUK. UN DES PIEDS-DROITS DE LA PORTE.
N° 9 du plan. Ces pieds-droits représentent, sculptée comme en bas-relief, la partie antérieure de sphinx colossaux à
tète humaine, aux pattes courtes terminées par des griffes de lion, et dont la coiffure a évidemment un caractère égyp-
tien. Ils ne sont pas absolument pareils et diffèrent par quelques détails. Dans celui dont nous nous occupons, chaque
patte a cinq griffes, et la griffe interne est plus petite que les autres. Au-dessus de ces griffes est sculptée une petite ba-
guette ; à droite et à gauche, aux points qu'on pourrait appeler les épaules, font saillie deux demi-boules semblables à
celles que nous avons vues sur les sphinx et les taureaux représentés page 3,42, et sur les planches 5G et 57. Autour du
cou est sculpté un collier très-simple. Le bloc de granit est fendu un peu au-dessous des extrémités pendantes de
la coiffure ; la face latérale interne est fruste, on ne saurait dire si elle a porté quelque sculpture; la face postérieure est
brisée. Au sommet, au-dessus de la tète, il semble voir le plan incliné contre lequel venait se juxtaposer une des extré-
mités du linteau que portaient les deux sphinx. Au bas de l'énorme bloc, vers l'intérieur, existent encore la feuillure de
la porte et le trou de gond ou crapaudine où tournait le pivot (voir pi. 55, II, n° 9). Pareille crapaudine ne paraît pas