DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.4621#0387
[.
Lei,r n°m tu,, •
11 e» contre^,
;0O4.dedlame, '
'rlllsagedece
™* tombeaux, etflle
ïarrivamàAmasiafvoirJ
«Mule rectangulaire, «,
Jlain-pieddanslachamb^
n'y apas non plusdelitbl,
sphériquesdeon4odediate
ii font face à ceuxoùbiB,
rappelle l'un des tombeatai
— 383 —
Les murailles helléniques qui l'entourent portent aujourd'hui les constructions plus récentes d'un château-fort. En 0
s'élève encore la porte seldjoukide, qui donnait entrée à ce château, et qu'on distingue très-bien dans la planche 70.
En P subsistent les ruines de bains turcs, où nous avons retrouvé, comme à Kutahia, comme à Angora, le souvenir de
Français faits prisonniers dans la guerre d'Egypte et internés dans ces contrées lointaines. Ici nos compatriotes ont ins-
crit leurs noms sur les parois de leur prison.
Entre les deux groupes de tombeaux les rochers se retirent en dessinant une sorte d'amphithéâtre un peu aplati,
d'environ 120 mètres de diamètre, et découvrent une plate-forme semi-circulaire d'un sol inégal, mais praticable. Ils
s'élèvent ensuite jusqu'aux sommets où est située l'acropole. Un long mur (R), ruiné en partie, va de l'angle de la for-
teresse à l'entrée du groupe occidental, et ferme la nécropole du côté de la ville. Ce mur est de construction seldjoukide,
mais il repose sur des assises antiques.
Le chemin Q aboutit à la ruelle en escalier qui descend au pont antique qu'on aperçoit dans la planche 71, franchis-
sant le fleuve Iris. D'après nos observations barométriques, la porte seldjoukide (lettre O) serait à 55 mètres et le pied
des tombeaux B et Cà 81 mètres au-dessus du pavé de ce pont. En I un tunnel est creusé à travers le rocher en forme de
cap qui forme une des extrémités de l'amphithéâtre ; c'est l'entrée qui conduit au groupe occidental. Le sol en est taillé
en forme d'escalier pour atteindre au niveau de la première tombe. Le rocher se dérobait sans doute au sortir du tun-
nel, en H, car une belle muraille antique supporte en ce point la plate-forme. Entre les deux tombes royales D et E,
situées à des niveaux très-différents (voir pi. 70), se développe un grand escalier taillé dans le roc. Divisé par de
larges paliers de repos, abrité parce qu'il est taillé en creux dans le flanc du rocher (voir fig. III), cet escalier a une lar-
geur moyenne de 2'" 20. Il est bordé du côté du précipice par un appui réservé dans la masse, de o" 90 de hauteur; les
marches, aujourd'hui très-glissantes, ont généralement, o™ 22 de hauteur et o'" 45 de large.
En L se trouve le souterrain inférieur conduisant à une source ou au fleuve même; c'est celui dont il a été parlé
page 369, note 3.
En M et N sont deux petits tombeaux. Le premier est une simple chambre sépulcrale sans aucune décoration; nous
avons reproduit le second en plan et en coupe (figures I et II). 11 n'offre aucune décoration extérieure; la chambre
funéraire est carrée ; sur les faces sont creusées trois niches oblongues, et l'on voit, par la rainure dont elles sont enca-
drées et par les trous de scellement, qu'une dalle fermait chacune de ces niches quand les corps y étaient déposés.
Aux deux angles du fond deux trous carrés, analogues aux trous circulaires que nous avons remarqués dans les tom-
beaux que représentent les planches 72 et 73, sont creusés dans le sol. Une rainure encadre aussi leurs ouvertures.
A droite de ce tombeau s'ouvre dans le sol l'orifice assez petit d'une excavation large et profonde, creusée dans le roc.
Deux gros pitons en fer, scellés dans le rocher et encore intacts, ont dû servir à assujettir le tampon de fermeture.
Strabon, à peudedistancera
*enté sur cette planée, Ci
l'hc ni) certain intérêt.Sur,
'10 de large, et distants dtf
assez nombreux. Quel»*
sse viennent quatre ,
t restées les bases de**
entablementdoutlaco*
du fond du vestibule*
[0decôté.Hsse^
eI-A8debaut,rétn
-h*
piuséie:; t*
Lent été des ÎM
r les entaille» d»"»"
LE
ROYALE*
roupeori^1
s être celle do
*•<*>
PLANCHE LXXVI.
AMÀS1A. TOMBE ROYALE.
Celle tombe \ fait partie du groupe situé à l'orient de la nécropole. Elle en occupe le côté droit et se trouve la plus
rapprochée du palais royal (voir pi. 75). Située plus bas que les deux autres tombes, elle est reliée avec elles par un
grand escalier creusé dans le roc.
De larges gradins sont taillés au bord du rocher à pic. Sur le premier existent en ligne droite de petits trous nom-
breux et rapprochés qui semblent indiquer la place d'une grille; l'un d'eux est encore rempli de plomb. Au bord du se-
cond gradin, deux entailles de o°° 3o de large ont probablement servi à sceller des stèles. Un troisième et dernier gradin
conduit au sol du vestibule ; il porte aussi des trous de scellement qui sont plus grands que les premiers, et qui ont servi
à assujettir d'autres stèles ou une clôture du vestibule. A deux d'entre eux on distingue encore la rainure qui a permis
d'y couler du plomb fondu. L'entrée de la chambre funéraire est décorée d'un chambranle orné de moulures, reposant
sur une tablette saillante également moulurée. Les profils en sont reproduits dans les figures III, IV et V. Ces mou-
lures décoratives n'étaient sans doute pas les seules qui ornaient ce tombeau; il y avait probablement une décoration
architecturale ajoutée, construite, parce qu'on n'avait pas trouvé à la tailler convenablement dans le roc, et dont les
blocs ont disparu.
Cette tombe n'a pas été dégagée de la montagne sur toutes ses faces, comme les autres tombes royales. Elle n'est
isolée qu'à la partie supérieure par deux excavations qui donnent au couronnement la forme d'un fronton. Cet isole-
ment imparfait servait au moins à préserver la chambre funéraire des infiltrations intérieures de la montagne. Sur le
fond du vestibule, à droite et à gauche de l'entrée, sont creusés en ligne droite neuf trous carrés analogues à ceux que
nous avons remarqués au tombeau figuré dans la planche 74, et qui avaient probablement le même usage. Nous
n'avons guère pu nous expliquer la rainure irrégulière qui serpente sur cette même paroi, à gauche de l'entrée, et dont
les bords sont garnis de petits trous de scellement. La chambre funéraire se termine en plafond; une large banquette
Lei,r n°m tu,, •
11 e» contre^,
;0O4.dedlame, '
'rlllsagedece
™* tombeaux, etflle
ïarrivamàAmasiafvoirJ
«Mule rectangulaire, «,
Jlain-pieddanslachamb^
n'y apas non plusdelitbl,
sphériquesdeon4odediate
ii font face à ceuxoùbiB,
rappelle l'un des tombeatai
— 383 —
Les murailles helléniques qui l'entourent portent aujourd'hui les constructions plus récentes d'un château-fort. En 0
s'élève encore la porte seldjoukide, qui donnait entrée à ce château, et qu'on distingue très-bien dans la planche 70.
En P subsistent les ruines de bains turcs, où nous avons retrouvé, comme à Kutahia, comme à Angora, le souvenir de
Français faits prisonniers dans la guerre d'Egypte et internés dans ces contrées lointaines. Ici nos compatriotes ont ins-
crit leurs noms sur les parois de leur prison.
Entre les deux groupes de tombeaux les rochers se retirent en dessinant une sorte d'amphithéâtre un peu aplati,
d'environ 120 mètres de diamètre, et découvrent une plate-forme semi-circulaire d'un sol inégal, mais praticable. Ils
s'élèvent ensuite jusqu'aux sommets où est située l'acropole. Un long mur (R), ruiné en partie, va de l'angle de la for-
teresse à l'entrée du groupe occidental, et ferme la nécropole du côté de la ville. Ce mur est de construction seldjoukide,
mais il repose sur des assises antiques.
Le chemin Q aboutit à la ruelle en escalier qui descend au pont antique qu'on aperçoit dans la planche 71, franchis-
sant le fleuve Iris. D'après nos observations barométriques, la porte seldjoukide (lettre O) serait à 55 mètres et le pied
des tombeaux B et Cà 81 mètres au-dessus du pavé de ce pont. En I un tunnel est creusé à travers le rocher en forme de
cap qui forme une des extrémités de l'amphithéâtre ; c'est l'entrée qui conduit au groupe occidental. Le sol en est taillé
en forme d'escalier pour atteindre au niveau de la première tombe. Le rocher se dérobait sans doute au sortir du tun-
nel, en H, car une belle muraille antique supporte en ce point la plate-forme. Entre les deux tombes royales D et E,
situées à des niveaux très-différents (voir pi. 70), se développe un grand escalier taillé dans le roc. Divisé par de
larges paliers de repos, abrité parce qu'il est taillé en creux dans le flanc du rocher (voir fig. III), cet escalier a une lar-
geur moyenne de 2'" 20. Il est bordé du côté du précipice par un appui réservé dans la masse, de o" 90 de hauteur; les
marches, aujourd'hui très-glissantes, ont généralement, o™ 22 de hauteur et o'" 45 de large.
En L se trouve le souterrain inférieur conduisant à une source ou au fleuve même; c'est celui dont il a été parlé
page 369, note 3.
En M et N sont deux petits tombeaux. Le premier est une simple chambre sépulcrale sans aucune décoration; nous
avons reproduit le second en plan et en coupe (figures I et II). 11 n'offre aucune décoration extérieure; la chambre
funéraire est carrée ; sur les faces sont creusées trois niches oblongues, et l'on voit, par la rainure dont elles sont enca-
drées et par les trous de scellement, qu'une dalle fermait chacune de ces niches quand les corps y étaient déposés.
Aux deux angles du fond deux trous carrés, analogues aux trous circulaires que nous avons remarqués dans les tom-
beaux que représentent les planches 72 et 73, sont creusés dans le sol. Une rainure encadre aussi leurs ouvertures.
A droite de ce tombeau s'ouvre dans le sol l'orifice assez petit d'une excavation large et profonde, creusée dans le roc.
Deux gros pitons en fer, scellés dans le rocher et encore intacts, ont dû servir à assujettir le tampon de fermeture.
Strabon, à peudedistancera
*enté sur cette planée, Ci
l'hc ni) certain intérêt.Sur,
'10 de large, et distants dtf
assez nombreux. Quel»*
sse viennent quatre ,
t restées les bases de**
entablementdoutlaco*
du fond du vestibule*
[0decôté.Hsse^
eI-A8debaut,rétn
-h*
piuséie:; t*
Lent été des ÎM
r les entaille» d»"»"
LE
ROYALE*
roupeori^1
s être celle do
*•<*>
PLANCHE LXXVI.
AMÀS1A. TOMBE ROYALE.
Celle tombe \ fait partie du groupe situé à l'orient de la nécropole. Elle en occupe le côté droit et se trouve la plus
rapprochée du palais royal (voir pi. 75). Située plus bas que les deux autres tombes, elle est reliée avec elles par un
grand escalier creusé dans le roc.
De larges gradins sont taillés au bord du rocher à pic. Sur le premier existent en ligne droite de petits trous nom-
breux et rapprochés qui semblent indiquer la place d'une grille; l'un d'eux est encore rempli de plomb. Au bord du se-
cond gradin, deux entailles de o°° 3o de large ont probablement servi à sceller des stèles. Un troisième et dernier gradin
conduit au sol du vestibule ; il porte aussi des trous de scellement qui sont plus grands que les premiers, et qui ont servi
à assujettir d'autres stèles ou une clôture du vestibule. A deux d'entre eux on distingue encore la rainure qui a permis
d'y couler du plomb fondu. L'entrée de la chambre funéraire est décorée d'un chambranle orné de moulures, reposant
sur une tablette saillante également moulurée. Les profils en sont reproduits dans les figures III, IV et V. Ces mou-
lures décoratives n'étaient sans doute pas les seules qui ornaient ce tombeau; il y avait probablement une décoration
architecturale ajoutée, construite, parce qu'on n'avait pas trouvé à la tailler convenablement dans le roc, et dont les
blocs ont disparu.
Cette tombe n'a pas été dégagée de la montagne sur toutes ses faces, comme les autres tombes royales. Elle n'est
isolée qu'à la partie supérieure par deux excavations qui donnent au couronnement la forme d'un fronton. Cet isole-
ment imparfait servait au moins à préserver la chambre funéraire des infiltrations intérieures de la montagne. Sur le
fond du vestibule, à droite et à gauche de l'entrée, sont creusés en ligne droite neuf trous carrés analogues à ceux que
nous avons remarqués au tombeau figuré dans la planche 74, et qui avaient probablement le même usage. Nous
n'avons guère pu nous expliquer la rainure irrégulière qui serpente sur cette même paroi, à gauche de l'entrée, et dont
les bords sont garnis de petits trous de scellement. La chambre funéraire se termine en plafond; une large banquette