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Picot, Émile; Stein, Henri
Recueil de pièces historiques imprimé sous le règne de Louis XI: avec des commentaires historiques et bibliographiques par Émile Picot et Henri Stein — Paris, 1923

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https://doi.org/10.11588/diglit.25429#0131

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I 20

V.

HANS EKllART TUESCII.

premier, grâce à d’obligeantes communications de l’ancien archi-
viste de la ville de Strasbourg, O. Winckelmann, donner des ren-
seignements précis sur l’auteur.

Hans Erhart Tüsch ou Düsch1 était Strasbourgeois. La place
d’honneur qu’il assigne partout aux habitants de la capitale de
l’Alsace permettait déjà de le supposer ; mais la preuve formelle
résulte de son inscription dans le livre de la bourgeoisie 'a la date
du 5 avril i46o2. On possède de lui deux lettres originales, écrites
toutes deux à L’lsle-sur-le-Doubs, les 20 et a'4 juillet 147b, pendant
la campagne contre les Bourguignons. La première, signée seule-
ment des initiales H. E. D., est adressée à sa femme, Eve Düsch3;
la seconde, signée sans abréviations : Hans Erhart Düsch4, est
adressée à un bourgeois de Strasbourg nommé Jakob Ber3. Ces
lettres sont assez bien écrites et témoignent chez le poète-soldat
d’une certaine culture. Tüsch paraît d’ailleurs avoir été attaché à
l’armée alsacienne en qualité d’interprète. Une pièce non datée,
retrouvée à Strasbourg, nous fournit, en effet, un renseignement
curieux. 11 y est dit que les troupes doivent être accompagnéès par
quelques hommes sachant le français (« etlich die welsch können »).
Suit une liste de plusieurs noms : « Franz Hage sait le français...
Item Hans Erhart Tüsch6 ». Cette mention permet d’expliquer tout

Stuttgart. Strassburg, IJniversitaets Buchdruckerei, rpio, in-8 deviii et 14g pp.plus 1 f-
— Le même auteur a résumé sa thèse dans un article intitulé : Die Burgundische
Hystorie und ihr Verfasser {.Jahrbuch für Geschichte und Sprache Elsass-Lothringens,

XXYI, pp. 95—163).

1. On trouve aussi la forme Tysch, qui montre bien qu’il faut prononcer Tüsch et
non Tusch.

2. K. Schneider, p. 120.

3. « Der erbern lrauw Eve Düschin zu Straszburg, myner lieben huszfrauwen. »

4- Le poète paraît avoir préféré pour son 110m la forme Düsch, qui se confond

couramment en Alsace avec la forme Tüsch.

5. Archives communales de Strasbourg, AA 2S1, n"‘ a4 et a3. ■— K. Schneider,
pp. 126-128.

6. K. Schneider, pp. laö-iaö.
 
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