IX
ARTICLES DE LA TRÊVE DE PICQUIGNY
VIOLÉS PAR LE TRAITÉ D’ARRAS
(THE PROMISSE OF MATRIMONIe)
London, 1483
La rencontre des rois de France et d’Angleterre à Amiens,
suivie de la signature d une trêve à Picquigny le 29 août i47&.
avait été le signal d’une réconciliation momentanée entre les deux
monarques. Parmi les clauses de cette convention1, il en est une
qui prévoyait qu’un mariage unirait le dauphin Charles2 à la prin-
cesse Élisabeth 3 4, fille d’Edouard IV, ou, à défaut, à sa sœur cadette
Marie, dès que les contractants seraient nubiles. Ce projet d'union,
envisagé très sérieusement par le roi d’Angleterre, assure Com-
mines‘, « luy feit dissimuler beaucop de chosez despuys, qui tour-
nèrent au grand proulfit du roy ».
Bien qu’à la cour d Angleterre on se fût hâté d appeler Elisabeth
1. Lenglel-Dulresnoy, édit, de Commines, t. III, pp. 3ç)7-4o5; — Rymer, Feedern,
t. XI, pp. 14 et ss.
a. Né le 3o juin 1470.
3. Née le 16 février i465.
4. Édit. Mandrot, t. I, p. 3a(i.
ARTICLES DE LA TRÊVE DE PICQUIGNY
VIOLÉS PAR LE TRAITÉ D’ARRAS
(THE PROMISSE OF MATRIMONIe)
London, 1483
La rencontre des rois de France et d’Angleterre à Amiens,
suivie de la signature d une trêve à Picquigny le 29 août i47&.
avait été le signal d’une réconciliation momentanée entre les deux
monarques. Parmi les clauses de cette convention1, il en est une
qui prévoyait qu’un mariage unirait le dauphin Charles2 à la prin-
cesse Élisabeth 3 4, fille d’Edouard IV, ou, à défaut, à sa sœur cadette
Marie, dès que les contractants seraient nubiles. Ce projet d'union,
envisagé très sérieusement par le roi d’Angleterre, assure Com-
mines‘, « luy feit dissimuler beaucop de chosez despuys, qui tour-
nèrent au grand proulfit du roy ».
Bien qu’à la cour d Angleterre on se fût hâté d appeler Elisabeth
1. Lenglel-Dulresnoy, édit, de Commines, t. III, pp. 3ç)7-4o5; — Rymer, Feedern,
t. XI, pp. 14 et ss.
a. Né le 3o juin 1470.
3. Née le 16 février i465.
4. Édit. Mandrot, t. I, p. 3a(i.