A MAXIMILIEN D’AUTRICHE, DUC DE BOURGOGNE.
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C’est le poème dont nous donnons le fac-similé. De la comparaison des
caractères, il résulte sans aucun doute qu’il est sorti, comme la pièce précé-
dente, de l’officine de Jean de Westphalie à Louvain *, quelques semaines après
l’événement auquel il se réfère : c’est ce que l’on en peut déduire d’un extrait
du compte de la maison de Bourgogne mentionnant la rémunération spéciale
qui fut accordée à cette occasion par Maximilien à l’auteur1 2.
C. —De serenissimi ac inuicti Maximiliani Archiducis || Austrie
Burgod’q^' (te. Romanoru regis nuper elecjjti coronatione Ludouici
Bruni poete iaureati ac |j iuris utriusq^ doctoris gratulatio. —
[Foi. 11 v°, à la lin :] Laus Deo propter aduentü serenissimi
Imperatoris; —[Fol, i3 r°, dernière ligne :] ïs teneat uirtus te super
astra ferat. ln-4” de 44 ff. non chiffrés, imprimés en lettres rondes,
23 lignes à la page, sign, a-b3 (le premier feuillet blanc): —
s. date j i4861.
Seul exemplaire connu dans la Bibl. de l’Université de Cambridge.
Campbell, Ann. de la typogr. néerlandaise au XVe siècle (1874), n° 386
(d'après le même exemplaire appartenant alors à M. Yergauwen, à Gand) ; —
Copinger, Supplement to Hains Repertorium, t. Il, i35q.
L’impression a été, comme pour les œuvres précédentes, confiée aux
presses de Jean de Westphalie à Louvain ; elle est vraisemblablement contem-
poraine du couronnement de Maximilien, qui eut lieu à Aix-la-Chapelle le
9 avril i486.
La poésie de Lodovico Bruni a reparu en 1490, jointe à une œuvre de son
contemporain le vénitien Ermolao Barbari, patriarche d’Aquilée; nous ne
1. On connaît des impressions de Jean de Westphalie, « in aima universitate Lova-
niensi », s’échelonnant de 1A74 à 1496- (G. Reichhart, Beitraege zur Incunabelnkande,
t. I, 1890, pp. 2.48-251.)
2. « A maistre Loys Brun, poete et orateur régentant en l’Université de Louvain,
la somme de xxxii liv. pour don que monseigneur lui a fait par lettres patentes du
ïxviii' jour d’aoust audit an lxxix, en considération d’aucuns services qu’il lui a
faiz, et meismes pour ses peine et labeurs qu’il a faictes à faire certain dit et traictié de
la journée et victoire par monseigneur obtenue à l’encontre des François ses ennemis,
lequel il a présenté à iccllui seigneur. » (Archives départementales du Nord, B 2118,
fol. 3o3 v°.)
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C’est le poème dont nous donnons le fac-similé. De la comparaison des
caractères, il résulte sans aucun doute qu’il est sorti, comme la pièce précé-
dente, de l’officine de Jean de Westphalie à Louvain *, quelques semaines après
l’événement auquel il se réfère : c’est ce que l’on en peut déduire d’un extrait
du compte de la maison de Bourgogne mentionnant la rémunération spéciale
qui fut accordée à cette occasion par Maximilien à l’auteur1 2.
C. —De serenissimi ac inuicti Maximiliani Archiducis || Austrie
Burgod’q^' (te. Romanoru regis nuper elecjjti coronatione Ludouici
Bruni poete iaureati ac |j iuris utriusq^ doctoris gratulatio. —
[Foi. 11 v°, à la lin :] Laus Deo propter aduentü serenissimi
Imperatoris; —[Fol, i3 r°, dernière ligne :] ïs teneat uirtus te super
astra ferat. ln-4” de 44 ff. non chiffrés, imprimés en lettres rondes,
23 lignes à la page, sign, a-b3 (le premier feuillet blanc): —
s. date j i4861.
Seul exemplaire connu dans la Bibl. de l’Université de Cambridge.
Campbell, Ann. de la typogr. néerlandaise au XVe siècle (1874), n° 386
(d'après le même exemplaire appartenant alors à M. Yergauwen, à Gand) ; —
Copinger, Supplement to Hains Repertorium, t. Il, i35q.
L’impression a été, comme pour les œuvres précédentes, confiée aux
presses de Jean de Westphalie à Louvain ; elle est vraisemblablement contem-
poraine du couronnement de Maximilien, qui eut lieu à Aix-la-Chapelle le
9 avril i486.
La poésie de Lodovico Bruni a reparu en 1490, jointe à une œuvre de son
contemporain le vénitien Ermolao Barbari, patriarche d’Aquilée; nous ne
1. On connaît des impressions de Jean de Westphalie, « in aima universitate Lova-
niensi », s’échelonnant de 1A74 à 1496- (G. Reichhart, Beitraege zur Incunabelnkande,
t. I, 1890, pp. 2.48-251.)
2. « A maistre Loys Brun, poete et orateur régentant en l’Université de Louvain,
la somme de xxxii liv. pour don que monseigneur lui a fait par lettres patentes du
ïxviii' jour d’aoust audit an lxxix, en considération d’aucuns services qu’il lui a
faiz, et meismes pour ses peine et labeurs qu’il a faictes à faire certain dit et traictié de
la journée et victoire par monseigneur obtenue à l’encontre des François ses ennemis,
lequel il a présenté à iccllui seigneur. » (Archives départementales du Nord, B 2118,
fol. 3o3 v°.)