Sculptures antiques de musées de province espagnols.
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transition entre la République et l’Empire et, ici encore,
le traitement de la forme du visage est tout à fait semblable
à celui des têtes d’Oslo et de Sevilla1. De la même époque
transitoire date sans doute aussi une tête de Montpellier2,
tandis qu’un buste, groupé dans un cippe avec un portrait
de femme qui porte la coiffure flavienne bouclée bien
connue3, montre le développement ultérieur du type dans
la seconde moitié du siècle. D’une comparaison avec des
bustes du Vatican4 et de Munich5, il résulte que le buste
de Sevilla date de l’époque flavienne tardive, peut-être
même du règne de Trajan, et l’existence d’un type pareil
encore au temps d’Adrien est prouvée par une tête de la
Résidence de Munich ayant une «bouche de grenouille»
comme les bustes d’Oslo et de Sevilla et présentant une
conception semblable de la forme, mais coiffée avec des
mèches tordues ramenées sur le front comme dans les
portraits d’Adrien6.
Tarragona.
Parmi les villes de province espagnoles Mérida et Tar-
ragona sont les deux plus importantes en ce qui concerne
l’étude des ruines et des œuvres de l’antiquité, et les musées
de Tarragona sont encore plus riches et plus intéressants
que ceux de Mérida. Outre le musée de la Province, la ville
compte trois autres collections d’antiques: d’abord le musée
de la Cathédrale qui, entre autres pièces, contient une belle
1 Zadoks-Jitta o. c. p. 46 et pl. VI c.
2 A. A. 1864. Espérandieü : Recueil IX p. 146 n°. 6801.
3 A. A. 2868.
4 A. B. 741. Hekler 233. Comp. aussi dans ce portrait la facture des
yeux avec le buste de Sevilla.
5 A. B. 600.
6 A. A. 993. Cf. pour la coiffure, Poulsen: Greek and Roman por-
traits p. 69 n°. 51 avec note 7.
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transition entre la République et l’Empire et, ici encore,
le traitement de la forme du visage est tout à fait semblable
à celui des têtes d’Oslo et de Sevilla1. De la même époque
transitoire date sans doute aussi une tête de Montpellier2,
tandis qu’un buste, groupé dans un cippe avec un portrait
de femme qui porte la coiffure flavienne bouclée bien
connue3, montre le développement ultérieur du type dans
la seconde moitié du siècle. D’une comparaison avec des
bustes du Vatican4 et de Munich5, il résulte que le buste
de Sevilla date de l’époque flavienne tardive, peut-être
même du règne de Trajan, et l’existence d’un type pareil
encore au temps d’Adrien est prouvée par une tête de la
Résidence de Munich ayant une «bouche de grenouille»
comme les bustes d’Oslo et de Sevilla et présentant une
conception semblable de la forme, mais coiffée avec des
mèches tordues ramenées sur le front comme dans les
portraits d’Adrien6.
Tarragona.
Parmi les villes de province espagnoles Mérida et Tar-
ragona sont les deux plus importantes en ce qui concerne
l’étude des ruines et des œuvres de l’antiquité, et les musées
de Tarragona sont encore plus riches et plus intéressants
que ceux de Mérida. Outre le musée de la Province, la ville
compte trois autres collections d’antiques: d’abord le musée
de la Cathédrale qui, entre autres pièces, contient une belle
1 Zadoks-Jitta o. c. p. 46 et pl. VI c.
2 A. A. 1864. Espérandieü : Recueil IX p. 146 n°. 6801.
3 A. A. 2868.
4 A. B. 741. Hekler 233. Comp. aussi dans ce portrait la facture des
yeux avec le buste de Sevilla.
5 A. B. 600.
6 A. A. 993. Cf. pour la coiffure, Poulsen: Greek and Roman por-
traits p. 69 n°. 51 avec note 7.