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Revue archéologique — 7.1863

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Conestabile, Giancarlo: Inscriptions étrusques du musée Campana et du musée Blacas
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https://doi.org/10.11588/diglit.22427#0322

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314 revue archéologique.

ports entre des noms de famille et des noms de fleuves anciens
d'Italie, il ne faudrait pas perdre de vue le fleuve Ollius (Oglio) de
l'Italie supérieure, dont le nom peut-être se rattache par son étymo-
logie à celui d'une famille étrusque Ollia (1), comme il arrive des
noms des Cecinii, des Umbranii, des Tiberii, etc. (2).

Outre ce troisième mot ulu, dont nous venons de parler, nous
trouvons à remarquer dans cette inscription la forme caznal, compa-
rable à la forme c (a)zi d'un vase d'Arretium. C'est la seconde fois
tout au plus (car sur ledit vase le mot offre la lacune d'une lettre,
c.zi) que les inscriptions nous donnent le nom de la famille Cas-
sia (3). Il s'ensuit que cette inscription funéraire, comme les autres
que nous avons choisies pour ce mémoire, ne manque pas d'avoir son
côté utile pour les recherches sur les noms et les familles étrusques.

II. Puisque le choix que je fais parmi mes notes de voyage, m'a
amené aux collections de Paris, je m'arrêterai quelques instants au
musée Napoléon III. Quoique les inscriptions étrusques ne forment
pas la branche la plus remarquable des trésors ramassés par le mar-
quis Campana, il y a cependant, au milieu de cette grande masse
d'antiquités italiques, quelques remarques à faire qui montreront
que l'examen de ces richesses et de ces collections n'est certaine-
ment pas encore épuisé, même sous le rapport des monuments écrits
de l'Étrurie. Il est curieux de noter, par exemple, à ce propos, un
rapprochement historique auquel nous font penser deux épigra-
phes, que je ne me rappelle pas avoir vu publiées jusqu'cà présent.

— OU per Auli se trouve sur une inscription étrusco-latine des nécropoles de Pé-
rouse, dans Olipor comme cognomen d'un affranchi {Mon. di Per,, III, p. 160. Cf.
Iscriz. etr. Fior., p. 227; clam = ollam chez les Osquesj. On pourrait nous opposer
que le prénom Aldus, dans la langue étrusque, a généralement au mascu-
lin, la terminaison e nom., es gen. A cela je répondrai par la comparaison d'un
autre prénom, Velius, que les inscriptions nous présentent dans les deux formes,
vel-e, vel-es, vel-d, vel-us. —Cf. Marces et Marcvs ; cette dernière forme dans Fin"
scription de Tarquinia, chez Lanzi, Sag. dilingua Etr., II, n° 470. Je la crois cepen-
dant plutôt mal écrite ou mal copiée au lieu de marces. Cf. Fab., Gloss., s. v.

(1) Plin., Etl, XX, h.

(2) Cf. Mon. di Per. Etr. e Rom., II, p. 74 n° (*), III, p. 92. — Iscriz. Etr. Fior.,
p. 39 et 152. —Fabretti, Arch. stor. ItaL, n. s. V. Disp. 2. Extrait, p. 11-16.

(3) On pourrait penser aux mots caizna, caiznasa, canzna, etc., qu'on explique
Caesius, Caesii (uxor), etc.; mais il me paraît plus naturel devoir dans notre nouvelle
forme le nom des Cassii, surtout en vue de la bilingue qui fixe pour le nom Caesius la
forme étrusque Canzna. — Cf. Fabretti, Gloss., s. vv. c(a)zi, caizna, canzna.
 
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