SEPULTURES ANCIENNES
DD
" PLATEAU DE SOMMA (LOMBARDIE)
(Suite)
Les Gaulois, envahisseurs de la plaine du Pô, ont-ils laissé des
traces de leur passage sur le plateau de Somma? Doit-on leur attri-
buer des monuments en pierres brutes établis à la surface du sol et
rappelant quelques-uns des monuments que l'on est convenu d’ap-
peler Monuments celtiques ? C’est une question encore douteuse. Ce
que nous croyons pouvoir affirmer c est que, comme ces monuments,
si superficiels et si peu stables, sont parvenus jusqu’à nous, en
partie assez bien conservés, on doit en conclure qu’ils sont posté-
rieurs aux tombes sous-jacentes décrites dans l’article précédent!
Lorsque du village de Golasecca on se dirige vers le nord-nord-est,
en se maintenant sur le plateau, après avoir dépassé la base du
Mont-Galliasco, on rencontre le chemin de fer du Naviglio et l’an-
cienne route du Simplon. En ce point un grand ravin descend jus-
qu’au Tessin, et un sentier suit ce ravin au milieu des bois de pins.
Ce sentier conduit à une terrasse inférieure, bien cultivée, nommée
Mallevalle ou Malvai, placée sur la gauche du ravin. C’est là, vers la
lisière des bois, que se trouve, sur un long mamelon en dos d’âne,
le monument dont je donne le plan exact, à l’échelle de trois milli-
mètres par mètre, fig. G, voir page ci-contre.
Il se compose, en partant du sud, d’une enceinte circulaire ayant
8 mètres 50 c. de diamètre, encore très-bien dessinée par vingt blocs
erratiques granitiques qui sont si profondément fichés en terre qu’on
n’en aperçoit plus que ies sommets. Ces blocs devaient être autrefois
beaucoup plus nombreux; on reconnaît facilement qu’il existe un
grand nombre de lacunes. Ainsi, sur toute la moitié nord du cercle,
il n’y a plus que six ou sepl pierres, et le quart nord-est n’en con-
DD
" PLATEAU DE SOMMA (LOMBARDIE)
(Suite)
Les Gaulois, envahisseurs de la plaine du Pô, ont-ils laissé des
traces de leur passage sur le plateau de Somma? Doit-on leur attri-
buer des monuments en pierres brutes établis à la surface du sol et
rappelant quelques-uns des monuments que l'on est convenu d’ap-
peler Monuments celtiques ? C’est une question encore douteuse. Ce
que nous croyons pouvoir affirmer c est que, comme ces monuments,
si superficiels et si peu stables, sont parvenus jusqu’à nous, en
partie assez bien conservés, on doit en conclure qu’ils sont posté-
rieurs aux tombes sous-jacentes décrites dans l’article précédent!
Lorsque du village de Golasecca on se dirige vers le nord-nord-est,
en se maintenant sur le plateau, après avoir dépassé la base du
Mont-Galliasco, on rencontre le chemin de fer du Naviglio et l’an-
cienne route du Simplon. En ce point un grand ravin descend jus-
qu’au Tessin, et un sentier suit ce ravin au milieu des bois de pins.
Ce sentier conduit à une terrasse inférieure, bien cultivée, nommée
Mallevalle ou Malvai, placée sur la gauche du ravin. C’est là, vers la
lisière des bois, que se trouve, sur un long mamelon en dos d’âne,
le monument dont je donne le plan exact, à l’échelle de trois milli-
mètres par mètre, fig. G, voir page ci-contre.
Il se compose, en partant du sud, d’une enceinte circulaire ayant
8 mètres 50 c. de diamètre, encore très-bien dessinée par vingt blocs
erratiques granitiques qui sont si profondément fichés en terre qu’on
n’en aperçoit plus que ies sommets. Ces blocs devaient être autrefois
beaucoup plus nombreux; on reconnaît facilement qu’il existe un
grand nombre de lacunes. Ainsi, sur toute la moitié nord du cercle,
il n’y a plus que six ou sepl pierres, et le quart nord-est n’en con-