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Mercier, Ernest: La propriété indigène en Mag'reb selon l'ouvrage dit: "La règle des Princes et des Khalifes, fixant l'étendue de leurs pouvoirs légaux", de Mohammed el Moustafa ben Abd Allah, descendant de l'Ouali Sidi Abd er Rahmane ben Ali
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.15035#0381
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assez riche des manuscrits arabes de la bibliothèque
d'Alger. C'est à l'obligeance de notre savant ami,
M. Houdas, professeur à l'Ecole supérieure des lan-
gues orientales vivantes de Paris, que nous devons
la communication de l'exemplaire lui appartenant.
L'écriture, très lisible, paraît avoir été tracée par
l'auteur lui-môme; le style, prétentieux et de mauvais
goût, est banalement correct. L'ouvrage est clos par
l'indication de la date à laquelle il a été terminé
sous la forme bizarre suivante : « le matin du mardi,
« sixième sixième du quatrième cinquième du mois
« de Moharrem qui commence l'année onze cent qua-
« tre-vingt-dix-neuf, t1' » Il faut, en effet, un certain
effort de réflexion pour se rendre compte, que si le
mois est divisé en cinq parties, chaque cinquième
comprend six jours, (ou sixièmes), et qu'il s'agit par
conséquent du 24 moharrem, correspondant au mardi
7 décembre 1783. Cette ridicule complication suffirait
à peindre la tournure d'esprit de l'écrivain.
I. La genèse du livre
L'auteur nous fournit, avec complaisance, des détails
sur lui-même, sur les raisons qui l'ont amené à écrire
son livre et les conditions dans lesquelles il a exécuté
cette œuvre. On apprend ainsi à le connaître et sa
longue entrée en matière donne lieu à plus d'une
remarque intéressante.
« J'appartenais, dit-il, à la maison du plus géné-
« reux des princes, Sidi Mohammed, fils de Osmane-
assez riche des manuscrits arabes de la bibliothèque
d'Alger. C'est à l'obligeance de notre savant ami,
M. Houdas, professeur à l'Ecole supérieure des lan-
gues orientales vivantes de Paris, que nous devons
la communication de l'exemplaire lui appartenant.
L'écriture, très lisible, paraît avoir été tracée par
l'auteur lui-môme; le style, prétentieux et de mauvais
goût, est banalement correct. L'ouvrage est clos par
l'indication de la date à laquelle il a été terminé
sous la forme bizarre suivante : « le matin du mardi,
« sixième sixième du quatrième cinquième du mois
« de Moharrem qui commence l'année onze cent qua-
« tre-vingt-dix-neuf, t1' » Il faut, en effet, un certain
effort de réflexion pour se rendre compte, que si le
mois est divisé en cinq parties, chaque cinquième
comprend six jours, (ou sixièmes), et qu'il s'agit par
conséquent du 24 moharrem, correspondant au mardi
7 décembre 1783. Cette ridicule complication suffirait
à peindre la tournure d'esprit de l'écrivain.
I. La genèse du livre
L'auteur nous fournit, avec complaisance, des détails
sur lui-même, sur les raisons qui l'ont amené à écrire
son livre et les conditions dans lesquelles il a exécuté
cette œuvre. On apprend ainsi à le connaître et sa
longue entrée en matière donne lieu à plus d'une
remarque intéressante.
« J'appartenais, dit-il, à la maison du plus géné-
« reux des princes, Sidi Mohammed, fils de Osmane-