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« bey; (1) je suivais ses colonnes, avec la mission de
« trancher les litiges et de régler les affaires de toute
« sorte intéressant les sujets de notre sultan. »
Il s'agit ici du prince Mohammed, destiné à deve-
nir, comme son père, bey de Maskara, et auquel ses
victoires et de remarquables qualités d'administra-
teur devaient mériter le surnom de « Grand ». Pour
le moment, il n'était encore que Khalifa d'Ibrahim,
bey de l'Ouest, qui le considérait comme son fils et
se reposait sur lui de la direction des affaires de
l'intérieur et de la conduite des colonnes.
Lors de l'expédition espagnole, dirigée par le gé-
néral O'Reilly, contre Alger, dans les premiers jours
de juillet 1775, le Khalifa Mohammed, à la tête des
contingents de l'Ouest, se couvrit de gloire et contri-
bua, pour une large part, au désastre des Chré-
tiens1^. Notre auteur, qui s'étendra si longuement
sur une autre attaque bien moins sérieuse, n'en parle
pas, ce qui doit nous porter à conclure qu'il n'entra
au service du prince que plus tard.
Ibrahim-bey étant mort vers la fin de 1776, fut
remplacé, non comme on s'y attendait, par le vail-
lant Mohammed, mais par un certain ElHadj Khelil,
dont le principal mérite consistait en une caisse bien
garnie. Il eut le bon esprit de conserver son Khalifa.
Quelque temps après, une sérieuse révolte de Der-
kaoua éclatait à Tlemcen et le bey s'y portait avec
toutes ses forces (1779) (3!.
(1) Osmane le Kurde, bey de Maskara, vers 1750-1760.
(2) Voir : Gorguos Notice sur le bey d'Oran, Mohammed el Kebir
(Revue africaine, T 1, p. 406 et suiv). - et notre Histoire de l'Afrique
septentrionale, T. III, p. 394 et suiv.).
(3) Voir les détails de celte affaire dans notre T. III, p. 411 et suiv).
« bey; (1) je suivais ses colonnes, avec la mission de
« trancher les litiges et de régler les affaires de toute
« sorte intéressant les sujets de notre sultan. »
Il s'agit ici du prince Mohammed, destiné à deve-
nir, comme son père, bey de Maskara, et auquel ses
victoires et de remarquables qualités d'administra-
teur devaient mériter le surnom de « Grand ». Pour
le moment, il n'était encore que Khalifa d'Ibrahim,
bey de l'Ouest, qui le considérait comme son fils et
se reposait sur lui de la direction des affaires de
l'intérieur et de la conduite des colonnes.
Lors de l'expédition espagnole, dirigée par le gé-
néral O'Reilly, contre Alger, dans les premiers jours
de juillet 1775, le Khalifa Mohammed, à la tête des
contingents de l'Ouest, se couvrit de gloire et contri-
bua, pour une large part, au désastre des Chré-
tiens1^. Notre auteur, qui s'étendra si longuement
sur une autre attaque bien moins sérieuse, n'en parle
pas, ce qui doit nous porter à conclure qu'il n'entra
au service du prince que plus tard.
Ibrahim-bey étant mort vers la fin de 1776, fut
remplacé, non comme on s'y attendait, par le vail-
lant Mohammed, mais par un certain ElHadj Khelil,
dont le principal mérite consistait en une caisse bien
garnie. Il eut le bon esprit de conserver son Khalifa.
Quelque temps après, une sérieuse révolte de Der-
kaoua éclatait à Tlemcen et le bey s'y portait avec
toutes ses forces (1779) (3!.
(1) Osmane le Kurde, bey de Maskara, vers 1750-1760.
(2) Voir : Gorguos Notice sur le bey d'Oran, Mohammed el Kebir
(Revue africaine, T 1, p. 406 et suiv). - et notre Histoire de l'Afrique
septentrionale, T. III, p. 394 et suiv.).
(3) Voir les détails de celte affaire dans notre T. III, p. 411 et suiv).