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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 4,3=34.1900(1901)

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Guérin, E.: Étude sur les Quatuor publica Africae
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https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0024
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Cette formule donnée, après la prise de Cartilage,
à l'Afrique par P. Cornélius Scipiou et les dix Com-
missaires désignés par le Sénat ne nous est malheu-
reusement pas parvenue. Mais, par contre, il existe
une loi dont les fragments ont été réunis et restaurés
en 1839 par Rudorff et qu'a publiée, en 18i3, M.Egger.

Cette loi, remontant à l'an III avant J.-C, c'est-à-
dire 31 ans après la ruine de Carlhage, est la loi
agraire du tribun Sp. Thorius, ou lex Thoria, repro-
duite dans le premier tome du C. I. L., page 77 et
suivantes.

Elle fixe la condition des terres en Italie, en Afri-
que et en Grèce. Elle met ainsi un terme à l'incerti-
tude des alliés et des sujets de Rome sur la nature
de leurs droits en tant que détenteurs de biens fonds
qu'ils possédaient à des conditions très diverses. Cette
loi est, en un mot, la consolidation de la propriété
dans les mains des détenteurs de terres publiques.

Or, l'élude de la lex agraria dont il s'agit n'est
pas sans profit pour arriver à la solution du pro-
blème qui nos occupe. Grâce à cette source, il est, en
effet, possible de démontrer qu'auportorium devaient,
durant la période de l'ère républicaine et du haut
empire, s'ajouter en Afrique trois autres impôts,
savoir :

1° Le Stipendium;

2° Les Decumae;

3° La Scriptura.

Portorium

La preuve de l'existence du portorium en Afrique
se tire de deux sources qui, bien que différentes, n'en
sont pas moins toutes deux concluantes.
 
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