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Chronique
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0362
CHRONIQUE
NÉCROLOGIE
La Société archéologique a fait cette année deux
pertes douloureusement ressenties par ceux qui
s'occupent des antiquités et de l'histoire de ce pays :
celles de MM. Vayssettes et Blanchet.
L'un des plus anciens membres actifs de notre So-
ciété, dont il faisait partie depuis 1862, M. Vayssettes
s'est éteint à Espalion où il avait pris sa retraite
depuis de longues années déjà. Venue de bonne heure
en Algérie, où il avait acquis une connaissance ap-
profondie de la langue arabe, M. Vayssettes occupa
successivement les postes de professeur, puis direc-
teur de l'école arabe-française de Constantine, en un
temps où cet établissement d'instruction occupait la
première place du département, notre collège mixte
(depuis érigé en lycée), n'existant pas encore. Il
quitta l'enseignement pour exercer la profession d'in-
terprète traducteur assermenté, toujours à Constan-
tine, qu'il ne cessa d'habiter jusqu'à l'heure de sa
retraite. Mieux placé que tout autre pour étudier
l'histoire du pays, grâce à sa connaissance de l'arabe
qui lui permettait de mettre en œuvre les documents
NÉCROLOGIE
La Société archéologique a fait cette année deux
pertes douloureusement ressenties par ceux qui
s'occupent des antiquités et de l'histoire de ce pays :
celles de MM. Vayssettes et Blanchet.
L'un des plus anciens membres actifs de notre So-
ciété, dont il faisait partie depuis 1862, M. Vayssettes
s'est éteint à Espalion où il avait pris sa retraite
depuis de longues années déjà. Venue de bonne heure
en Algérie, où il avait acquis une connaissance ap-
profondie de la langue arabe, M. Vayssettes occupa
successivement les postes de professeur, puis direc-
teur de l'école arabe-française de Constantine, en un
temps où cet établissement d'instruction occupait la
première place du département, notre collège mixte
(depuis érigé en lycée), n'existant pas encore. Il
quitta l'enseignement pour exercer la profession d'in-
terprète traducteur assermenté, toujours à Constan-
tine, qu'il ne cessa d'habiter jusqu'à l'heure de sa
retraite. Mieux placé que tout autre pour étudier
l'histoire du pays, grâce à sa connaissance de l'arabe
qui lui permettait de mettre en œuvre les documents