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Guérin, E.: Étude sur les Quatuor publica Africae
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0023
ÉTXJ3DE
SUR
les QUATUOR PUBL1CA A FRIC JE
PAR
M. GUÉRIN,
MEMBRE CORRESPONDANT
Divers textes d'épigraphie latine (1) prouvent péremp-
toirement l'existence, en Afrique, d'impôts, au nombre
total de quatre, dont la perception était affermée à un
seul traitant au lieu d'être louée séparément à des
fermiers différents et dont l'administration, à l'époque
impériale, était placée sous la surveillance d'un pro-
curateur. Mais ils ne déterminent ni la nature, ni les
noms spéciaux sous lesquels étaient adjugés et per-
çus les impôts dont il s'agit.
La question de savoir quels étaient ces quatre
publica reste donc à élucider.
L'on sait que, quand un peuple avait fait sa sou-
mission à Rome, il recevait d'elle une constitution,
ou comme on disait, une formule fixant la quotité du
tribut et les obligations des vaincus à l'égard de la
République. L'on sait encore que, chaque fois qu'un
territoire était ajouté à son empire on procédait, dans
cette région, à un recensement des personnes et des
biens.
(1) C I.L. m, D« 8925; C. I.L.v, n°7547;C. I. L. vi, rr 8588; C. I. L
I, n" 1128; Mommsen L N. 6897; Or. 6050; supplément au Corpus, I. L
vni, n» 12056; C. I. L. vi, n« 8589; C. I. L. vin, n» 12655; C. I. L. vm
n' 14454.
SUR
les QUATUOR PUBL1CA A FRIC JE
PAR
M. GUÉRIN,
MEMBRE CORRESPONDANT
Divers textes d'épigraphie latine (1) prouvent péremp-
toirement l'existence, en Afrique, d'impôts, au nombre
total de quatre, dont la perception était affermée à un
seul traitant au lieu d'être louée séparément à des
fermiers différents et dont l'administration, à l'époque
impériale, était placée sous la surveillance d'un pro-
curateur. Mais ils ne déterminent ni la nature, ni les
noms spéciaux sous lesquels étaient adjugés et per-
çus les impôts dont il s'agit.
La question de savoir quels étaient ces quatre
publica reste donc à élucider.
L'on sait que, quand un peuple avait fait sa sou-
mission à Rome, il recevait d'elle une constitution,
ou comme on disait, une formule fixant la quotité du
tribut et les obligations des vaincus à l'égard de la
République. L'on sait encore que, chaque fois qu'un
territoire était ajouté à son empire on procédait, dans
cette région, à un recensement des personnes et des
biens.
(1) C I.L. m, D« 8925; C. I.L.v, n°7547;C. I. L. vi, rr 8588; C. I. L
I, n" 1128; Mommsen L N. 6897; Or. 6050; supplément au Corpus, I. L
vni, n» 12056; C. I. L. vi, n« 8589; C. I. L. vin, n» 12655; C. I. L. vm
n' 14454.