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Mercier, Gustave: Les mégalithes du Sahara
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0320
LES MÉGALITHES DU SAHARA
Le 21 août 1900, mon ami M. Leroy, explorateur,
membre correspondant de la Société, qui accom-
pagnait MM. Foureau et Lamy dans leur traversée
du Sahara, a bien voulu m'adresser de Zinder une
lettre dans laquelle il relate et décrit sommairement
les vestiges archéologiques rencontrés sur la longue
route qu'il venait de parcourir. Cette lettre ne m'est
parvenue que bien des mois plus tard, en février 1901,
sans que j'aie pu connaître l'itinéraire exact par elle
suivi. Elle annonce l'envoi à la Société de renseigne-
ments plus complets et plus détaillés qui ne nous
sont malheureusement pas encore parvenus. Nous
avons pensé qu'il y avait intérêt, en raison de l'im-
portance des observations faites par M. Leroy, à
publier tels quels ceux qu'il a bien voulu nous com-
muniquer.
M. Leroy ne parle pas des jolies ruines de Sédrata,
suffisamment connues, ni des ateliers de silex déjà
relevés dans l'Erg et à Temassinin.
A Tabalbalet, il rencontre les premiers vestiges
de cette civilisation indéterminée, que Duveyrier ap-
pelait garamantique. Sur le flanc Est de l'éperon qui
domine le puits sont trois lumuli entourés d'une
double enceinte de cailloux disposés en ellipse.
Le 21 août 1900, mon ami M. Leroy, explorateur,
membre correspondant de la Société, qui accom-
pagnait MM. Foureau et Lamy dans leur traversée
du Sahara, a bien voulu m'adresser de Zinder une
lettre dans laquelle il relate et décrit sommairement
les vestiges archéologiques rencontrés sur la longue
route qu'il venait de parcourir. Cette lettre ne m'est
parvenue que bien des mois plus tard, en février 1901,
sans que j'aie pu connaître l'itinéraire exact par elle
suivi. Elle annonce l'envoi à la Société de renseigne-
ments plus complets et plus détaillés qui ne nous
sont malheureusement pas encore parvenus. Nous
avons pensé qu'il y avait intérêt, en raison de l'im-
portance des observations faites par M. Leroy, à
publier tels quels ceux qu'il a bien voulu nous com-
muniquer.
M. Leroy ne parle pas des jolies ruines de Sédrata,
suffisamment connues, ni des ateliers de silex déjà
relevés dans l'Erg et à Temassinin.
A Tabalbalet, il rencontre les premiers vestiges
de cette civilisation indéterminée, que Duveyrier ap-
pelait garamantique. Sur le flanc Est de l'éperon qui
domine le puits sont trois lumuli entourés d'une
double enceinte de cailloux disposés en ellipse.