DOI Artikel:
Jacquot, Lucien: Les Troglodites de Baâla
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0167
— 132 —
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Les monuments dits des Troglodites de Baâla se
répartissent en deux groupes principaux :
I. Groupe de la mechta Ben Nïhya, entre Sidi-
Khalifa et Baâla ;
II. Groupe de la mechta Baâla, sur les bords de
l'oued du même nom.
L'Oued Baâla formerait, à ce que nous ont dit nos
guides indigènes, la ligne de séparation entre les deux
communes d'Aïn-Tinn et de Châteaudun-du-Rhumel.
Une demi-heure de mulet, à peine, sépare les deux
mechlas de Ben Nïhya et de Baâla.
Groupe de Ben Nïhya
Au devant et en contre-bas de la mosquée, on
remarque de nombreux vestiges de constructions
romaines. Il y a eu là tout au moins une grosse
villa, peut-être même un village important.
A quelques centaines de mètres au sud de la
mechta et nu milieu des éboulis qui ont roulé du
plateau sur les pentes rapides de la montagne, les
indigènes nous désignent successivement huit blocs
de rocher, les uns encore en place, d'autres renver-
sés. Dans chacun de ces énormes quartiers de roche
tufeuse a été pratiquée une excavation en forme de
cellule, dont les dimensions sont géi:iralement trop
faibles pour permettre à un homme de taille ordinaire
la station debout. Toutes ouvrent à l'extérieur par
une ouverture unique, assez grande pour donner
aisément le passage à un homme courbé.
La pente sur laquelle se trouvent les blocs étant à
'orient de la montagne, toutes les ouvertures des
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Les monuments dits des Troglodites de Baâla se
répartissent en deux groupes principaux :
I. Groupe de la mechta Ben Nïhya, entre Sidi-
Khalifa et Baâla ;
II. Groupe de la mechta Baâla, sur les bords de
l'oued du même nom.
L'Oued Baâla formerait, à ce que nous ont dit nos
guides indigènes, la ligne de séparation entre les deux
communes d'Aïn-Tinn et de Châteaudun-du-Rhumel.
Une demi-heure de mulet, à peine, sépare les deux
mechlas de Ben Nïhya et de Baâla.
Groupe de Ben Nïhya
Au devant et en contre-bas de la mosquée, on
remarque de nombreux vestiges de constructions
romaines. Il y a eu là tout au moins une grosse
villa, peut-être même un village important.
A quelques centaines de mètres au sud de la
mechta et nu milieu des éboulis qui ont roulé du
plateau sur les pentes rapides de la montagne, les
indigènes nous désignent successivement huit blocs
de rocher, les uns encore en place, d'autres renver-
sés. Dans chacun de ces énormes quartiers de roche
tufeuse a été pratiquée une excavation en forme de
cellule, dont les dimensions sont géi:iralement trop
faibles pour permettre à un homme de taille ordinaire
la station debout. Toutes ouvrent à l'extérieur par
une ouverture unique, assez grande pour donner
aisément le passage à un homme courbé.
La pente sur laquelle se trouvent les blocs étant à
'orient de la montagne, toutes les ouvertures des