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Jacquot, Lucien: Établissement de Tidder
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.15037#0182
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terré et que nous n'avons pu sonder ; 2° deux ban-
quettes taillées dans la pierre et situées à droite et à
gauche de l'ouverture.
A 17 mètres Sud et à 12 mètres Est, environ, de
l'angle Sud-Est du rocher, nous en avons vu un
second de moindres dimensions et dans lequel ont
été creusés deux puits ou citernes semblables au
trou A : le premier (b) mesure lm30 de diamètre et
le second (c) 1 mètre seulement. A Baàla, les six
demi-cuves ont un diamètre qui varie de lm30 à 2m20.
De l'autre côté du djebel Lekhal, au-dessus de la
mechta Marchou et sur le chemin même, nous avons
vu une autre cuve tout à fait semblable, isolée au
milieu des rochers et à peu près de mêmes dimensions.
Ajoutons, pour être complet en ce qui concerne
cette construction, qu'un officier des brigades topo-
graphiques aurait recueilli auprès du bassin (ou dans
les ruines) et emporté en France une pierre en mar-
bre blanc «entièrement couverte de signes d'écriture».
Maintenant quel était l'usage de ce rocher dont
l'appropriation a dù demander un travail assurément
très long et très pénible ? Faut-il y voir un tombeau
qui aura reçu quelque important personnage, ou un
atelier defabrication d'huile comme le suppose M. Gsell,
ou enfin un hammam à l'usage du propriétaire des
constructions voisines ?
C'est ce que l'inscription emportée par l'officier
topographe aurait peut-être pu nous apprendre; mais
nous n'osons pas, en l'état, nous prononcer sans
plus ample examen.
L. JACQUOT.
terré et que nous n'avons pu sonder ; 2° deux ban-
quettes taillées dans la pierre et situées à droite et à
gauche de l'ouverture.
A 17 mètres Sud et à 12 mètres Est, environ, de
l'angle Sud-Est du rocher, nous en avons vu un
second de moindres dimensions et dans lequel ont
été creusés deux puits ou citernes semblables au
trou A : le premier (b) mesure lm30 de diamètre et
le second (c) 1 mètre seulement. A Baàla, les six
demi-cuves ont un diamètre qui varie de lm30 à 2m20.
De l'autre côté du djebel Lekhal, au-dessus de la
mechta Marchou et sur le chemin même, nous avons
vu une autre cuve tout à fait semblable, isolée au
milieu des rochers et à peu près de mêmes dimensions.
Ajoutons, pour être complet en ce qui concerne
cette construction, qu'un officier des brigades topo-
graphiques aurait recueilli auprès du bassin (ou dans
les ruines) et emporté en France une pierre en mar-
bre blanc «entièrement couverte de signes d'écriture».
Maintenant quel était l'usage de ce rocher dont
l'appropriation a dù demander un travail assurément
très long et très pénible ? Faut-il y voir un tombeau
qui aura reçu quelque important personnage, ou un
atelier defabrication d'huile comme le suppose M. Gsell,
ou enfin un hammam à l'usage du propriétaire des
constructions voisines ?
C'est ce que l'inscription emportée par l'officier
topographe aurait peut-être pu nous apprendre; mais
nous n'osons pas, en l'état, nous prononcer sans
plus ample examen.
L. JACQUOT.