Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine (Sér. 4,3=34.1900(1901))

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des religions », t. xl, p. 343 et suiv., et t. xli p. 22
et suiv., 289 et suiv.W; le « Maroc inconnu »_, de
M. Mouliéras, et bien d'autres encore.

Je me gnrderai d'analyser ces travaux dont plu-
sieurs sont considérables et se présentent sous une
forme imposante, enrichis de notes, références et
citations de toute sorte.

A mon avis, la question du marabout aurait gagné
à ne pas être confondue avec celle des confréries et
des Mehdis. C'est ce qu'à compris M. Doutté ; dans
ses « Notes sur l'Islam maghribin », il étudie sur-
tout le marabout, mais il donne à son sujet une
extension telle, il accumule tant de faits accessoires,
qu'il est bien difficile de le suivre et d'en tirer des
conclusions claires et précises.

Cet amas de traditions et de faits d'une authenticité
souvent contestable, recueillis un peu partout ; ces
digressions sur le culte des marabouts, et sur les
femmes maraboutes, ces anecdotes d'un naturalisme
brutal, loin d'éclaircir la question, augmentent le
trouble et la confusion dans l'esprit du lecteur. Pour
juger sainement ces choses, il faut simplifier, élaguer,
se reporter aux origines et suivre, à un point de vue
général, les développements de l'institution et les
changements qu'elle a subis.

C'est ce que je vais essayer de faire, le plus briève-
ment possible.

(1) Dans son travail, M. Doutté cite M. Goldziher presque à chaque page.