Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine (Sér. 4,3=34.1900(1901))

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dirige, vers l'est, par les douars Oulad-Msaad, Oulad-
Sbâ, Oulad-Si-Ounis.

Le pays, généralement plat, a une altitude moyenne
variant entre 767 et 924 mètres, si l'on s'en rapporte
aux cotes suivantes des gares et arrêts des voies
ferrées de la commune mixte : Aïn-Melila, 792m;
les Lacs, 790m; Sigus, 767m; Taxas'1', 805m; Aïn-
Fakroune, 924m. Il convient, cependant, de signaler
les soulèvements suivants : Djebel-Guerioune, l,730m;
Fortas, l,477m<2), dans le douar Oulad-Gassem; Nif-
en-Nesser, l,540m, dans le douar Oulad-Zouaï;
Meimane, l,160m; Bou-Zabaouine, l,101m; Arkane,
l,118m, dans le douar Oulad-Belaguel; Guelaat-Oulad-
el-Hadj, l,373m; Djebel-Faham, l,167m; Fedj-Si-Sad-
dok, l,124m; Bjr-el-Kelb, l,100m, dans le douar
Oulad-Sellem ; Djebel-Tahiouelt, l,288m; Koudiat-el-
Louz,l,005m,dans le douar Oulad-Aziz; Hanout-Kbir,
Hanout-Srir, dans le douar Meraouna; Fedjoudj,
dans le douar Oulad-Si Ounis.

Le pays est à peu près nu; aucune forêt ne vient
égayer la vue. Il ne reste plus, sur certains escarpe-
ments des montagnes Guerioune, Fortas, Nif-en-
Nesser, que quelques chênes-verts, genévriers, oli-
viers, philarias tout rabougris et continuellement
ravagés par les indigènes.

Il n'y a pas à proprement parler de cours d'eau ;
les quelques petits ruisseaux dans lesquels s'écoulent
les eaux pluviales, sont secs en été et débitent un
faible volume en hiver.

(1) Les arabes prononcent Taxa.

(2) Les sommets de ces deux montagnes s'aperçoivent de la place de la
Brèche de Conslantine.