Quelques restitutions s'imposent à première vue.
Il est évident qu'à la première ligne il faut lire
Gabin[ia]no, à la troisième Vict[ori\ni, à la quatrième
[sple jndidissimus o[r<l]o et po [pulus], à la septième
[pr]aestitam hon[orem] bigae, à la huitième pecunia
[public]a, à la neuvième [C]orneliac.....et [Vic]torina,
à la dixième Eul[og]ia et here[dcs], à la onzième
s[por]tulis, enfin à la douzième [d]ecurionibus e[t c]uria~
libus da[lis].
Les autres restitutions demandent plus d'explica-
tions.
Le génitif M. Comeli Victorini, bien que placé contre
l'usage après l'énumération des fonctions exercées
par le personnage à qui se rapporte l'inscription, ne
peut indiquer que la filiation de ce personnage.
Comme le lapicide tenait à citer les fonctions du
père à côté de celles du fils, pour plus de clarté il a
rejeté la filiation à cette place. Nous restituerons donc
filio un peu après M. Comeli Victorini. D'autre part le
nom de Corneliae, gentilice au féminin pluriel précé-
dant les cognomina de lloman.. .a, Postumiana, Victo-
rina, Claudiana, indique qu'elles sont filles d'un Cor-
nélius. Un personnage fils d'un Cornélius et père de
Corneliae ne peut être lui-même qu'un Cornélius. Nous
connaissons donc le gentilice du personnage auquel
le texte est dédié ; nous ne pouvons connaître son
prénom ni son premier cognomen.
Ce premier cognomen'terminé en oni est placé,
phénomène remarquable, avant l'indication de la
tribu : cela s'expliquerait peut-être par l'importance
de la gens Cornelia qui très rapidement s'est divisée
en sous génies. De cette gens se seraient détachées des
familles : les Cornelii Catones, Cornelii Frontones, etc.
Il est évident qu'à la première ligne il faut lire
Gabin[ia]no, à la troisième Vict[ori\ni, à la quatrième
[sple jndidissimus o[r<l]o et po [pulus], à la septième
[pr]aestitam hon[orem] bigae, à la huitième pecunia
[public]a, à la neuvième [C]orneliac.....et [Vic]torina,
à la dixième Eul[og]ia et here[dcs], à la onzième
s[por]tulis, enfin à la douzième [d]ecurionibus e[t c]uria~
libus da[lis].
Les autres restitutions demandent plus d'explica-
tions.
Le génitif M. Comeli Victorini, bien que placé contre
l'usage après l'énumération des fonctions exercées
par le personnage à qui se rapporte l'inscription, ne
peut indiquer que la filiation de ce personnage.
Comme le lapicide tenait à citer les fonctions du
père à côté de celles du fils, pour plus de clarté il a
rejeté la filiation à cette place. Nous restituerons donc
filio un peu après M. Comeli Victorini. D'autre part le
nom de Corneliae, gentilice au féminin pluriel précé-
dant les cognomina de lloman.. .a, Postumiana, Victo-
rina, Claudiana, indique qu'elles sont filles d'un Cor-
nélius. Un personnage fils d'un Cornélius et père de
Corneliae ne peut être lui-même qu'un Cornélius. Nous
connaissons donc le gentilice du personnage auquel
le texte est dédié ; nous ne pouvons connaître son
prénom ni son premier cognomen.
Ce premier cognomen'terminé en oni est placé,
phénomène remarquable, avant l'indication de la
tribu : cela s'expliquerait peut-être par l'importance
de la gens Cornelia qui très rapidement s'est divisée
en sous génies. De cette gens se seraient détachées des
familles : les Cornelii Catones, Cornelii Frontones, etc.