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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 4,12=43.1909(1910)

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Pousset, Ed.: Notes sur les ruines du Municipium Aelium Choba
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https://doi.org/10.11588/diglit.14845#0215
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marteau des démolisseurs aidés de tous les procédés
de destruction rapide que la chimie moderne met à
leur disposition.

Ainsi en est-il de toute la partie du plateau com-
prise entre les remparts de l'est, la muraille byzan-
tine et la mer. Malheureusement, c'est la partie la
plus intéressante de Choba. Elle comprend les ther-
mes, etc., etc.

J'ai parcouru, depuis 1905, les environs de Ziama
jusqu'à une certaine distance et j'ai acquis la convic-
tion que non seulement Choba a été une ville impor-
tante, mais qu'à un moment donné elle fut riche et
prospère. La route qui la reliait à Sitifls était semée
de villas très fortement édifiées dont j'ai retrouvé
partout des traces. Il en existe au col d'El-Khenak
entre le Djebel-M'rada et le Djebel-Messaya; on en
trouve à plusieurs endroits sur les pentes de la rive
droite et de la rive gauche de l'Oued-Ziama à Tader-
nout et à Khankham. Certaines de ces villas étaient
somptueuses, avec colonnes et chapiteaux de style
très pur. On retrouve les mêmes ruines au-delà de
Bou-M'raou aux pieds du Djebel-Betacha, et il en
existe aussi à Taghezout.

Au col des Beni-Marmi l'importance des ruines
semble indiquer que ce point fut solidement fortifié.
Vingt kilomètres plus loin chez les Beni-Zoundaï
mêmes ruines à peu près régulièrement échelonnées.
Un moulin romain presque intact et en tout sembla-
ble à celui que j'ai déterré à Ziama sert de borne
kilométrique près du bordj du cheikh. Jusqu'au
plateau des Babors, la voie romaine est parfaitement
reconnaissable. Nous arrivons là dans la région de
Sétif et je ne l'ai pas suivie plus loin.
 
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