Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine (Sér. 5,2=45.1911(1912))

2° Du point précédent à Bou-Haddef, au sud du
sentier arabe probablement établi à l'emplacement
d'une voie romaine, et à Tkatherth n. Thkhaleth
(colline de l'argile), vestiges d'une enceinte composée
de murs droits ou courbes, longeant la crête de la
butte et descendant les pentes à chaque bout de la
colline (poste?).

3° De Bou-Haddef à Beïda-borj'_, sur le flanc
nord du Djebel-Freda ; une trace de route romaine
assez nette part de Bou-Haddef, vers l'ouest, et longe
le flanc de la montagne (Cf. Atlas arch. nos 58 et 64);
à quelque distance de Bou-Haddef, une autre voie
analogue se branche sur la première et se dirige
vers le sud. pour pénétrer dans la montagne. L'une
et l'autre paraissent avoir été accompagnées sur
leurs deux rives par des murs doubles comme en
font encore aujourd'hui les indigènes de certaines
régions pour limiter leurs jardins ou leurs vergers.
De loin en loin, sur le bord, tertres de terre et pierres
ou tas de pierres, peut-être vestiges de tombeaux.
Des chemins pareils, mais plus petits, branchés sur
la voie principale, conduisent à des hameaux indi-
gènes, peut-être élevés à la place de très anciennes
agglomérations, dans ce pays si peu changé. —
Sur tout ce flanc de montagne, traces de murs de
terrasses délimitant des plateformes de grandeur
variable (1 à 3 hectares); les fondations, assez soi-
gnées, quoique sans mortier, sont visibles ; les indi-
gènes d'aujourd'hui continuent à y jeter les cailloux
trop encombrants qu'ils ramassent dans leurs
champs.

4° A mi-chemin, entre les nos de l'Atlas 64 (Bou-
Haddef) et 65 (Bir-Ounken — la carte dit Younken),