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circulaire de 7m80 de profondeur et de 8m60 de dia-
mètre. Elle était exhaussée de 0m75 et on y accédait
par deux petits escaliers de trois marches (comme
dans la description de M. l'abbé Guillois). Au milieu,
était visible jusqu'à ces derniers temps, un soubas-
sement rectangulaire pour le trône épiscopal. Il ne
faut pas oublier que le prêtre disait l'office tourné
vers les fidèles et que l'évêque, par sa position,
dominait l'autel; tandis que si le prêtre eut offert le
sacrifice, le dos tourné à l'assistance, on eut pu
croire que les prières s'adressaient à l'évêque, nou.
velle idole. Sur le pourtour, se trouvaient les cha-
noines, mais à partir du Ve siècle seulement, époque
de leur création. Saint Augustin d'Hippone est le
premier qui ait créé un chapitre.
A droite et à gauche, on descendait les trois mar-
ches pour arriver dans deux petites chambres de
7m70 de largeur, sur 4m70 de longueur. Ces cham-
bres, mosaïquées, étaient de plain-pied avec l'église.
Suivant M. l'abbé Guillois, celle de droite, servait
de diaconie ou sacristie dans laquelle s'habillaient les
prêtres, celle de gauche de secretarium ou de pré-
paratoire où l'on déposait le pain et le vin du sacri-
fice.
Suivant d'autres, c'étaient deux secretaria qui ser-
vaient de dépôt, celui de droite aux livres sacrés,
celui de gauche au pain et au vin.
D'après Saint Paulin, celui de droite :
Hic locus est, veneranda penus qua conditur, et qua
Promitur aima sacri pompa ministeri.
Celui de gauche :
Si quem sancta tenet meditandi in lege voluntas,
Hic poterit residens sacris intendere libris.
circulaire de 7m80 de profondeur et de 8m60 de dia-
mètre. Elle était exhaussée de 0m75 et on y accédait
par deux petits escaliers de trois marches (comme
dans la description de M. l'abbé Guillois). Au milieu,
était visible jusqu'à ces derniers temps, un soubas-
sement rectangulaire pour le trône épiscopal. Il ne
faut pas oublier que le prêtre disait l'office tourné
vers les fidèles et que l'évêque, par sa position,
dominait l'autel; tandis que si le prêtre eut offert le
sacrifice, le dos tourné à l'assistance, on eut pu
croire que les prières s'adressaient à l'évêque, nou.
velle idole. Sur le pourtour, se trouvaient les cha-
noines, mais à partir du Ve siècle seulement, époque
de leur création. Saint Augustin d'Hippone est le
premier qui ait créé un chapitre.
A droite et à gauche, on descendait les trois mar-
ches pour arriver dans deux petites chambres de
7m70 de largeur, sur 4m70 de longueur. Ces cham-
bres, mosaïquées, étaient de plain-pied avec l'église.
Suivant M. l'abbé Guillois, celle de droite, servait
de diaconie ou sacristie dans laquelle s'habillaient les
prêtres, celle de gauche de secretarium ou de pré-
paratoire où l'on déposait le pain et le vin du sacri-
fice.
Suivant d'autres, c'étaient deux secretaria qui ser-
vaient de dépôt, celui de droite aux livres sacrés,
celui de gauche au pain et au vin.
D'après Saint Paulin, celui de droite :
Hic locus est, veneranda penus qua conditur, et qua
Promitur aima sacri pompa ministeri.
Celui de gauche :
Si quem sancta tenet meditandi in lege voluntas,
Hic poterit residens sacris intendere libris.