Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine (Sér. 5,2=45.1911(1912))

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sacrifice et offertes par les fidèles et les ampulae
contenant les huiles saintes.

J'ai retrouvé une quantité de petites anses qui
conviendraient parfaitement à ces genres de vases,
ressemblant d'ailleurs à nos burettes qui les ont
remplacés, c'est-à-dire à long col avec une ou deux
anses fixées à ce col. A ce propos, une remarque
toute chimique, ces anses et plusieurs autres mor-
ceaux de verre, panses, cols, goulots, sont argentés.
Je les ai fait analyser ; il n'y a trace ni d'argent, ni
de mercure, à peine un peu de cobalt qui, d'ailleurs,
n'argente pas. Il s'est surtout passé ceci de parti-
culier, c'est qu'un débris de verre, au bout de
48 heures passé dans l'acide chlorydrique ou azo-
tique, était devenu complètement transparent sans
trace d'application métallique et au bout de 2 heures
de séchage, il avait repris ses reflets argentés com-
me si de rien n'était. J'ai pensé que ces reflets étaient
dus à une sorte d'émaillage produit sous l'action
d'une haute température, car je ne crois pas que
l'irisation provenant des actions tellurgique ou so-
laire, disparaisse sous l'action des acides pour re-
paraître ensuite.

Pour éviter au prêtre d'avoir à faire le tour par le
portique lorsqu'il voulait pénétrer dans l'église, on
recoupa une porte dans la sacristie de droite au
fond de la chapelle tréflée. Cette assertion s'appuie
sur les deux signes suivants.

D'abord, les pierres sont retaillées et n'ont plus la
largeur ordinaire; mais surtout, quand il s'est agi
de faire le linteau dans un mur de 1 mètre d'épais-
seur, on a hésité à le faire monolithe. On a ouvert
un parement du mur et placé un linteau de 0m50