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Recueil des notices et mémoires de la Société Archéologique du Département de Constantine — Sér. 5,2=45.1911(1912)

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Mercier, Gustave: Une visite à Djemila
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https://doi.org/10.11588/diglit.13142#0445

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ONE VISITE A OJEMILA

« Le paysage qui se déroule à nos yeux est monotone et
« triste; on cherche le motif qui a fait choisir la colline de
« Djemila pour l'emplacement d'une colonie. La vallée,
« ouverte du sud au nord, est resserrée entre deux lignes
« de montagnes nues, arides, où l'on distingue, cà et là,
« quelques groupes de gourbis perchés sur des plate formes
« inaccessibles. L'Oued Djemila coule entre des berges aux
« parois verticales que de fréquents glissements privent de
« végétation. Des ravins, profonds et étroits, descendent
« des montagnes, découpent le sol labourable en parcelles
« peu étendues et rendent la circulation impossible. »

Ces lignes, écrites par leDr Rebond en 1880, 0) tra-
duisent bien les réflexions que fait naître à l'esprit
l'aspect du pays de Djemila qui n'a pas changé au
cour des trente-deux années pendant lesquelles
l'effort créateur de nos colons a su transformer les
régions avoisinantes de Sétif et de Saint-Arnaud.
Plus que jamais, le voyageur, venant des riches plai-
nes de la région sétifienne et traversant les collines
de Sillègue, couvertes d'abondantes moissons, est
frappé par l'aspect de désolation, d'aridité et de mort
qu'offre la vallée de l'Oued-Djemila. L'accès lui-même
ne laisse pas d'en être encore difficile.

Deux bonnes routes amènent le voyageur au vil-
lage de Sillègue, l'une venant directement de Sétif

(1) Recueil des Notices de la Société, 1879-1880, page 206.
 
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