région d'Hammam-Meskoutine (du levé de laquelle
j'ai été récemment chargé par M. Ficheur, directeur
du Service géologique d'Algérie), j'ai eu la surprise,
en effet, de constater que le Gervidé dont il s'agit avait
été décrit, dès 1890, par M. Leydekker : le savant zoolo-
giste anglais avait eu à sa disposition une portion de
mâchoire supérieure gauche de cet animal ; il en avait
publié une analyse détaillée et lui avait imposé le nom
de Cervus algericus.
Dans ces conditions, une revision de cette espèce
était indiquée; elle semblait même d'autant plus utile
que j'avais entre les mains des pièces nouvelles parti-
culièrement intéressantes et que, dans diverses collec-
tions, il en existait d'autres dont l'identification restait
à établir. C'est ainsi que j'ai été amené à entreprendre
la présente étude dans laquelle j'examinerai successi-
vement et comparativement avec les éléments simi-
laires des formes affinées, les diverses pièces squeletti-
ques que nous connaissons actuellement du Cercus
(Megaceroides) algericus Leydekker.
Mais je veux tout d'abord adresser mes remercie-
ments à M. Debruge qui m'a fort aimablement donné
les matériaux qu'il avait en sa possession, ainsi qu'à
M. le doyen Depéret et à M. le professeur Roman qui
ont bien voulu m'envoyer des photographies de deux
mandibules également trouvées par M. Debruge et
offertes à l'Université de Lyon par M le professeur
Flamand.
j'ai été récemment chargé par M. Ficheur, directeur
du Service géologique d'Algérie), j'ai eu la surprise,
en effet, de constater que le Gervidé dont il s'agit avait
été décrit, dès 1890, par M. Leydekker : le savant zoolo-
giste anglais avait eu à sa disposition une portion de
mâchoire supérieure gauche de cet animal ; il en avait
publié une analyse détaillée et lui avait imposé le nom
de Cervus algericus.
Dans ces conditions, une revision de cette espèce
était indiquée; elle semblait même d'autant plus utile
que j'avais entre les mains des pièces nouvelles parti-
culièrement intéressantes et que, dans diverses collec-
tions, il en existait d'autres dont l'identification restait
à établir. C'est ainsi que j'ai été amené à entreprendre
la présente étude dans laquelle j'examinerai successi-
vement et comparativement avec les éléments simi-
laires des formes affinées, les diverses pièces squeletti-
ques que nous connaissons actuellement du Cercus
(Megaceroides) algericus Leydekker.
Mais je veux tout d'abord adresser mes remercie-
ments à M. Debruge qui m'a fort aimablement donné
les matériaux qu'il avait en sa possession, ainsi qu'à
M. le doyen Depéret et à M. le professeur Roman qui
ont bien voulu m'envoyer des photographies de deux
mandibules également trouvées par M. Debruge et
offertes à l'Université de Lyon par M le professeur
Flamand.